LUTTE CONTRE LA DEGRADATION DE L’ENVIRONNEMENT : L’AUTORITE DU BASSIN DU NIGER TIENT SA 31ème SESSION ORDINAIRE DU CONSEIL DES MINISTRES A ABIDJAN

Le Premier ministre, M. Daniel Kablan Duncan a présidé l’ouverture des assises de la 31ème session ordinaire des ministres de l’Autorité du bassin du Niger (ABN), à la salle des banquets du ministère des Affaires étrangères au Plateau, le vendredi 30 novembre 2012. Cette rencontre qui intervient à la veille du 10ème sommet des Chefs d’Etat et de gouvernement de l’ABN, devra se pencher sur la mise en œuvre du programme d’investissements de l’ABN, la création des organes de la Charte de l’eau et le développement de son plan stratégique.

Le Chef du gouvernement ivoirien a exprimé tous ses encouragements au secrétaire exécutif de l’ABN, le Général major à la retraite, Collins R. U. Ihekire et son équipe dans leurs efforts pour améliorer les conditions de vie des plus de 100 millions de personnes qui peuplent les 4.200 Km du fleuve du bassin du Niger et ses affluents, par la gestion durable des ressources en eau et des écosystèmes associés.


La lutte contre la pauvreté et la dégradation de l’environnement du bassin du Niger, motivent ces efforts de l’ABN selon le Premier ministre. Ils se matérialisent par le développement de projets, l’établissement de partenariats et la mobilisation de ressources dans le cadre des projets et des programmes mis en œuvre par l’ABN, dans son plan stratégique 2012-2022.
Mme Katrina M. Sharkey, représentante de la Banque mondiale et chef de file des partenaires financiers de l’ABN a noté que les réflexions de cette assemblée doivent faire le bilan des réalisations de l’ABN et évaluer les défis à venir.


Elle a démontré le caractère déterminant de cette démarche, d’une part, face aux dernières inondations catastrophiques qui ont eu lieu ces derniers mois et qui ont occasionnées une sécheresse exceptionnelle dans les régions du bassin. Ce qui confirme à ses yeux, l’importance d’un développement résiliant aux effets de la variabilité et du changement climatique. D’autre part, vu que ces réflexions interviennent à l’approche de la fin du plan quinquennal prioritaire du programme d’investissement du Bassin du Niger.