CAFE : LA CÔTE D’IVOIRE ACCUEILLE LA 52ème ASSEMBLEE GENERALE DE L’ OIAC

Quelques jours après son entrée au gouvernement, le ministre du Commerce, de l’Artisanat et de la Promotion des petites et moyennes entreprises (Pme), M. Jean Louis Billon, a ouvert les travaux de la 52ème assemblée générale annuelle de l’Organisation interafricaine du café (OIAC) qui a débuté à Abidjan, le lundi 26 novembre 2012. Pour le ministre Jean Louis Billon, cette assemblée générale qui va durer quatre jours, est l’occasion de sensibiliser les acteurs de la filière café, aussi bien du secteur public que du secteur privé ; à agir en toute responsabilité et en toute cohérence en vue de favoriser l’optimisation des ressources disponibles et le partage concerté des programmes d’intérêts mutuels des états membres.

Car, « face aux problèmes majeurs que connaît l’économie caféière, les états membres de l’OIAC ont l’impérieux devoir de rassembler leur énergie afin de mener des actions concertées allant dans le sens de la recherche de solutions idoines face aux menaces qui planent sur l’économie du café. »

M. Jean Louis Billon a fait remarqué que ces assises seront aussi l’occasion pour l’OIAC, d’élire son nouveau secrétaire général, en remplacement de Mme l’ambassadrice Josepha Sako, en fin de mandat, après 12 années passées à cette fonction. Il considère ce renouvellement des instances comme une opportunité pour l’organisation, de faire sa mue et de mieux s’orienter vers un avenir prometteur.

En effet, les échanges de cette assemblée générale s’annoncent denses selon le ministre du Commerce, de l’Artisanat et de la promotion des PME. En ce sens que, l’économie caféière des états membres de l’OIAC connait de nombreux problèmes et dysfonctionnements, dus aux insuffisances et aux contraintes, tant au niveau de la production, de l’environnement, de la commercialisation que de l’organisation des producteurs.

Il a énuméré entre autres, parmi ces difficultés les fluctuations des cours du café sur le marché mondial, l’abandon de la caféiculture au profit d’autres spéculations comme le cacao, le palmier à huile, l’hévéa, etc ; la baisse ou la faiblesse de la production, le vieillissement du verger caféier et des producteurs, la mauvaise utilisation et la non-maitrise des pesticides, etc.

Pour sa part, Mme l’ambassadrice Josepha Sako a interpelé les deux candidats à sa succession sur la nécessité pour le vainqueur de travailler dans la droite ligne des décisions prises lors du forum des 50ème et 51ème assemblées générales de l’OIAC qui se sont tenues à Nairobi, au Kenya. Aussi, elle a suggéré à son successeur, de consolider les relations existantes avec les organes de financement.