ACTIVITES ECONOMIQUES : LA CÔTE D’IVOIRE ACCUEILLE LA 5ème EDITION DU FORUM AFRICAIN DU SECTEUR PRIVE

Le 5ème Forum africain du secteur privé a débuté à l’Hôtel Ivoire d’Abidjan le lundi 5 novembre 2012, sous la présidence du Chef de l’Etat, SEM Alassane Ouattara, représenté à l’occasion par le ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères, M Daniel Kablan Duncan. Pendant quatre jours, près de 300 participants, composés de pays africains et de partenaires au développement, échangeront autour du thème suivant : « le rôle du secteur privé dans la promotion de l’investissement et de l’agro-industrie en Afrique ». Le Chef de la diplomatie ivoirienne s’est félicité de la confiance que l’Union africaine a accordée à la Côte d’Ivoire pour abriter cet évènement qui permet d’offrir des opportunités au continent, tout en aidant le pays à gagner des richesses, créer des emplois et construire des infrastructures économiques.

Pour M Daniel Kablan Duncan, ce Forum est l’occasion de montrer au monde entier que l’Afrique veut prendre sa part dans l’économie mondiale. « C’est le moment d’investir en Afrique », a-t-il déclaré, soulignant au passage que le continent n’a jamais été aussi séduisant économiquement en cette année 2012.

Ce qu’il justifie par le fait que la majorité des pays africains connaissent une croissance positive. La plupart d’entre eux s’attèlent à améliorer leur environnement des affaires et les grands groupes affluent sur le continent.

le Commissaire aux affaires de la Commission de l’Union Africaine (UA), SEM Maxwell Mkwezalamba a dévoilé l’intérêt de ce forum qui permettra de renforcer les liens avec le secteur privé. Qui détient un rôle déterminant dans la recherche de la sécurité alimentaire, la réalisation des objectifs du millénaire et la lutte contre la pauvreté.

C’est pourquoi, l’Union africaine à travers le thème de ce forum veut mobiliser le secteur privé autour de l’industrie alimentaire. Il faut que le secteur privé africain propose des innovations dans ce domaine qui vont générer des emplois et opérationnaliser la transformation locale des productions agricoles.

Toutefois, il ressort de l’analyse de M. Aboubacar Demba Lom, représentant le secrétaire exécutif de la Commission économique des Nations-Unies (UNECA) que des difficultés pèsent encore sur le secteur privé africain. Il s’agit notamment des problèmes d’infrastructures économiques, des difficultés d’accès au crédit, de la protection des investissements, etc.

Il a fait remarqué que le secteur privé qui porte la croissance africaine, doit trouver des réponses à un certain nombre de questions d’ordre managérial, commercial, technique et environnemental constatées à la suite de l’analyse des évolutions. Ces réponses devront permettre aux Etats africains de pouvoir mieux booster leurs entreprises et réaliser les performances des objectifs du millénaire et réduire la pauvreté en Afrique, a-t-il souligné.

A cet effet, M. Aboubacar Demba Lom a recommandé quatre stratégies pour l’amélioration du milieu des affaires en Afrique, condition de développement du secteur privé. Il s’agit pour les états, d’engager un rapport de partenariat avec le secteur privé dans lequel les pouvoirs publics apportent un appui conséquent ; d’éviter les discriminations entre les entreprises locales et étrangères ; d’accorder une attention particulière aux petites et moyennes entreprises (PME) et pour le secteur privé, de reconnaître sa mission sociale, notamment dans des domaines comme l’environnement.

Des sessions parallèles du forum se déroulent dans le même temps dans la ville de San-Pédro.