CLOTURE DE LA 52è SESSION ORDINAIRE DE LA COMMISSION AFRICAINE DES DROITS DE L’HOMME ET DES PEUPLES: GNENEMA COULIBALY APPELLE ONG ET GOUVERNEMENTS AFRICAINS A AGIR ENSEMBLE POUR LA PROMOTION DES DROITS HUMAINS

Débuté le 9 octobre dernier, la 52è session ordinaire de la Commission africaine des Droits de l’Homme et des peuples , a pris fin le lundi 22 octobre. C’était en présence du ministre des Droits de l’Homme et des libertés publiques, M. Gnénéma Coulibaly et de la présidente de la Commission, Mme Catherine Dupe Atoki. Le ministre Coulibaly Gnénéma exprimant sa gratitude aux participants pour la tenue de cette session en Côte d’Ivoire, a pris l’engagement au nom du Gouvernement ivoirien pour la mise en pratique des recommandations faites aux peuples et aux nations à l’occasion de ses assises. Mme Catherine Dupe Atoki a pour sa part, fait savoir que la commission a fait des progrès et entend œuvrer à la vulgarisation de ses actions dans le cadre de la promotion des droits de l’homme sur le continent africain.

« Il faut que les droits de l’Homme deviennent une réalité en Afrique », a plaidé Coulibaly Gnénéma, appelant à un engagement plus accentué des pays africains dans la lutte contre « toutes les atteintes aux droits humains qui mettent à mal notre contient. »

Pour le ministre ivoirien des droits de l’Homme et des libertés publiques, cette problématique représente une condition du développement et de la paix. Aussi a-t-il a invité les représentants des ONG et des gouvernements à agir ensemble pour faire avancer l’histoire d’une « Afrique respectueuse de la dignité humaine et de l’Etat de droit.

Au total, cinq cent soixante-cinq (565) délégués ont participé à la 52ème Session ordinaire. Quatre-vingt-dix-huit (98) de ces délégués représentaient vingt-sept (27) Etats Parties, vingt-quatre (24) représentaient des Institutions nationales des Droits de l’Homme, dix-sept (17) des Organisations internationales et intergouvernementales, quatre-cent dix-neuf (419) des ONG africaines et internationales ainsi que d’autres observateurs et sept (7) représentaient des Organes de l’Union africaine.