GESTION DES FORETS : LA FAO FAIT DON DE 100 MILLIONS FCFA DANS LE CADRE DU PROCESSUS REDD+ EN CÔTE D’IVOIRE

Le ministre de l’Environnement et du Développement durable, Dr. Remi Allah Kouadio a procédé à la signature d’un accord de don, offert par l’Organisation des nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), d’un montant de cent millions de FCFA pour la période 2012-2013. Cette signature qui a eu lieu au cabinet du ministre le 18 octobre 2012 est relative au financement du Projet de coopération technique REDD+. Le REDD+ désigne un mécanisme innovant qui a pour objectif d’améliorer la gestion des forêts et réduire les émissions de gaz à effet de serre issues de la déforestation et de la dégradation des forêts. Il a été mis en place par les pays membres de la Convention cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC).

Dr. Rémi Allah Kouadio a rapporté que le projet d’appui au processus REDD+ en Côte d’Ivoire vise plusieurs objectifs. Il s’agit d’opérationnaliser la coordination nationale REDD+ et de sensibiliser la société civile et les communautés locales sur l’importance de la mise en œuvre de ce processus. Aussi d’opérer le suivi du carbone forestier, en procédant à la formation des experts nationaux sur les techniques y afférentes et mettre en place un système national de suivi carbone forestier.

« Je peux vous assurer que cet accord connaitra un grand succès » a déclaré le ministre de l’Environnement et du Développement durable à la Représentante résidente de la FAO à Abidjan, Mme Marie-Noelle Koyara lors de cette cérémonie. Parce qu’ajoute-t-il, « la réduction des gaz à effet de serre n’est pas une nécessité, c’est une obligation pour préserver la planète ».

Mme Marie-Noelle Koyara s’est réjouie de l’engagement du gouvernement dans le processus ONU-REDD+. Car pour elle, ce processus s’avère « opportun » pour inverser les tendances à la déforestation et à la dégradation des forêts ivoiriennes réduites de plus de 87% en un demi-siècle.

Elle a également salué l’action du ministre de l’Environnement et du Développement durable qui a permis d’entériner le décret de mise en place de la plate forme nationale sur la réduction des risques et des catastrophes au Conseil des ministres du 10 octobre 2012.