PRISE EN CHARGE DE L’INSUFFISANCE RENALE: LE GOUVERNEMENT ANNONCE DES MESURES POUR ALLEGER LE COUT DE TRAITEMENT

Pour faciliter le traitement de l’insuffisance rénale, le Gouvernement ivoirien a annoncé la création d’un centre national de prévention et de traitement de l’insuffisance rénale(CNPTIR). L’objectif de cette initiative, selon Mme Raymonde Goudou Coffie, porte-parole adjointe du Gouvernement, est de coordonner les activités des différents centres d’hémodialyse et réduire le coût de traitement qui passe désormais à 1750 FCFA par séance. C’est à l’issue du conseil des ministres du mercredi 17 octobre, que l’annonce a été faite par l’adjointe de Koné Nabagné Bruno.



Avec le soutien du Programme présidentiel d’urgence(PPU) à hauteur de 2,100 milliards, qui a permis l’acquisition de 32 générateurs et de 3000 kits pour les séances d’hémodialyse, le coût de l’hémodialyse dans les centres publics passe désormais à 1750 par séance, notamment au CHU de Cocody. « Le Chef de l’Etat se soucie de la santé des populations », a justifié Mme Raymonde Goudou Coffie, face à la presse. Elle n’a pas manqué de souligner ce coût qui s’éloigne de celui pratiqué au privé qui est de l’ordre de 80.000 FCFA par séance, par son caractère social permettra la pise en charge d’une plus grande population de malades.

En dehors de cette décision, le Gouvernement a également statué la diminution du personnel pléthorique de l’Ambassade de Côte d’Ivoire en France. Une première étape de dégraissage des effectifs concerne 19 personnes qui vont être indemnisées à hauteur de 980 millions de FCFA. Le but visé dans cette représentation diplomatique est de retrouver l’efficacité en se débarrassant des effectifs en surplus. Il a été également annoncé que c’est le diplomate Charles Gomis qui représentera la Côte d’Ivoire dans l’Hexagone en remplacement de M. Ally Coulibaly.


Une autre information majeure émanant du conseil des ministres est la poursuite disciplinaire engagée contre huit magistrats pour abus de pouvoir, extorsion de fonds, abandon de postes et corruption. Cette poursuite entre dans le cadre d’un assainissement de ce milieu pour offrir aux justiciables une justice de qualité, a précisé Mme Raymonde Goudou Coffie. Elle a ajouté que le ministère de la Justice procédait à un recrutement de gardes pénitentiaires.