REVISION DU STATUT GENERAL DE LA FONCTION PUBLIQUE: LES TRAVAUX DE L’ATELIER DE GRAND-BASSAM ONT PRIS FIN

Au terme de trois jours de travaux, le premier atelier du forum social consacré à la révision du statut général de la fonction publique, a pris fin à Grand-Bassam, le 10 octobre. Ce fut le lieu pour le directeur de cabinet du ministre de la Fonction Publique et de la Reforme administrative, Kpagny Moro Albert de promettre la mise en œuvre des points de consensus qui ont été dégagés par les représentants des 85 syndicats de fonctionnaires et ceux du Gouvernement. Saluant la bonne atmosphère qui a régné pendant les travaux, l’émissaire de Gnamien Konan a signifié que les nouvelles propositions allaient donner un souffle nouveau à la Fonction publique après les 20 ans de règne de l’ancienne loi qui a-t-il déclaré, est, par certains de ses aspects, dépassée.

« Vos résolutions ne resteront pas lettres mortes », a promis M. Kpagny Moro Albert qui n’a pas manqué d’ajouter qu’elles seront intégrées dans les travaux actuellement en cours, afin de présenter un avant-projet de loi qui prend en compte «les aspirations des fonctionnaires mais aussi les intérêts de l’Etat».

Il a estimé que les résolutions des fonctionnaires plaident pour une fonction publique nouvelle, disciplinée et moderne.
Trois conférences ont meublé les trois jours d’atelier. La première a porté sur la reforme de la loi, portant statut général de la fonction publique : quel intérêt pour le fonctionnaire ? La deuxième conférence, elle, a avait pour thème : classification des grades et emplois : bilan, enjeux et perspectives, présentée par le directeur général de la Fonction publique, M. Aka Koffi Bernard. Quant à la troisième conférence, elle a porté sur l’innovation du système de retraite en Côte d’Ivoire : quels avantages pour la Côte d’Ivoire ?

Au nombre des insuffisances relevées par les résolutions, figurent l’absence de définition des modalités de promotion aux grades A5, A6, l’absence d’une typologie des ingénieurs sur la base d’une étude scientifique, les erreurs dans le classement de certains emplois, etc.

Pour palier ces insuffisances, les participants à l’atelier ont proposé la mise à contribution des ingénieurs au processus de définition de leur profil de carrière, le maintien des différents paliers d’accès au secteur de la santé afin de prendre en compte la spécificité de leurs métiers, la création d’une section consacrée au profil des carrières des fonctionnaires.