86è CONFERENCE DE L’ORGANISATION INTERNATIONALE DE L’ICCO: DAGOBERT RASSURE SUR LA QUALITE DU CACAO IVOIRIEN DE LA CAMPAGNE 2012-2013

Le ministre du Commerce, Dagobert Banzio a pris part à la 86è conférence de Organisation Internationale du cacao. A cette occasion, il a souligné que la campagne 2012/2013 de commercialisation du cacao sera marquée par la une grande surveillance de la qualité dans les zones de production. Pour lui, avec la nouvelle reforme, l’objectif est d’éviter que les produits sous grades ou de mauvaises qualités sortent des zones de production ou d’achat vers les usines de conditionnement. "C’est donc le retour aux meilleures pratiques, avec des contrôleurs de produits dans un cadre plus transparent et un plan national cohérent", a-t-il soutenu. Ci-dessous l’intégralité de son discours:

Monsieur le Présent du Conseil international du Cacao ;
Monsieur Président du Comité Exécutif
Monsieur le Directeur Exécutif de l’ICCO ;
Mesdames et Messieurs le Chefs de Délégation ;
Monsieur le Secrétaire exécutif de la COPAL
Distingués délégués
Mesdames et Messieurs.


Je voudrais, au nom Président de la République de Côte d’Ivoire, SE Dr Alassane OUATTARA, vous saluer tous. Et vous transmettre toute sa gratitude pour tous les efforts que fait notre organisation commune pour la promotion de l’économie cacaoyère durable.


Les décisions pertinentes prises par notre organisation ne font que renforcer sa crédibilité aussi bien vis-à-vis des consommateurs et que des producteurs. Les thèmes que nous allons débattre au cours de cette 86ième session ne feront que renforcer cette image d’organisation responsable, anticipatrice, prévoyante, dynamique, solidaire et ouverte.


Qu’il s’agisse de :
- la préparation de l’entrée en vigueur de l’Accord international 2010 sur le cacao, celui de 2001 expirant irrévocablement dans exactement douze jours.


- La location de nouveaux bureaux pour l’organisation à Londres, en attendant la mise en œuvre effective de la décision de relocalisation du siège à Abidjan ;
- mesures contre les arriérés de paiement des contributions des pays membres ;


- projet de budget 2012/2013 ;
- La certification du cacao, ses avantages, son coût et qui la paye ;
- plans de développement cacaoyer ;
- la conférence mondiale sur le cacao prévue du 19 au 23 novembre 2012, à Abidjan (Côte d’Ivoire) ;

- Programme de travail pour l’année cacaoyère 2012/2013 ;
- L’économie cacaoyère mondiale ;
- Et l’élection des présidents et vice-présidents des différents organes de l’ICCO.

Les sujets ne manquent pas d’intérêts.
Pour notre part, nous sommes persuadés que les distingués délégués sauront prendre les meilleures décisions pour préserver la cohésion traditionnelle et l’efficacité tout en respectant nos textes.


S’agissant de la mise en vigueur irrévocable de l’Accord international 2010 sur le cacao, le précédent étant (dans douze jours) totalement caduc, tout devra être fait avant le 30 septembre, par les deux collèges, pour appliquer intelligemment l’article 57 dudit accord.


Les questions budgétaires doivent intégrer automatiquement et durablement toutes les contraintes sans oublier les facilités et les économies qu’offre la relocalisation du siège à Abidjan. Malgré tout ce qui est dit, toutes les structures qui s’étaient délocalisées du fait de la crise depuis 2002, sont de retour en Côte d’Ivoire et les travaux de réhabilitation du siège de la BAD pour son retour sont activement en cours.


Les producteurs ont un grand intérêt à la qualité de leurs produits. En tout cas, dans mon pays la côte d’Ivoire, cette campagne 2012/2013 sera marquée par la une grande surveillance de la qualité dans les zones de production. L’objectif est d’éviter que les produits sous grades ou de mauvaises qualités sortent des zones de production ou d’achat vers les usines de conditionnement. C’est donc le retour aux meilleures pratiques, avec des contrôleurs de produits dans un cadre plus transparent et un plan national cohérent.



La certification a besoin d’être vulgarisée dans la mesure où elle rassure les partenaires sans obérer les revenus des pauvres paysans qui ne doivent plus être inférieurs à 60% du prix CAF.



S’agissant de la Conférence Mondiale sur le cacao en Côte d’Ivoire, ce sera un moment historique pour notre organisation. La Côte d’Ivoire s’apprête à remplir sa part de charge pour le succès total de ce grand rendez-vous du cacao auquel vous êtes tous attendus.


Merci pour votre aimable attention.