BIODIVERSITE : ALLAH KOUADIO OUVRE UN ATELIER POUR FAVORISER UNE MEILLEURE EXPLOITATION DES RESSOURCES GENETIQUES NATIONALES.

Le Protocole de Nagoya sur l’accès et le partage des avantages issus de l’exploitation des ressources génétiques (APA), a fait l’objet d’un atelier d’information et de sensibilisation des parties prenantes nationales.Cet atelier, qui va durer trois jours, a été ouvert par le ministre de l’Environnement et du Développement durable, M. Allah Kouadio Remi, dans la commune de Cocody, le mercredi 29 août . Les objectifs assignés à cet atelier sont de favoriser d’une part,de meilleures retombées économiques par un partage juste et équitable des revenus de l’exploitation des ressources génétiques nationales, telles que garanties dans le protocole.D’autre part,l’utilisation durable de ces ressources qui participent à la conservation la diversité biologique.

Pour se faire, le ministre de l’Environnement et du Développement durable entend à travers cet atelier, assurer au niveau local, une veille collective sur les ressources génétiques et intégrer le protocole dans le corpus juridique local. Cela en vue de contribuer à la ratification dudit protocole et à sa mise en œuvre effective.

Le ministre Alla Kouadio Remi a noté que cet atelier envisage de compenser le peu de connaissances sur l’APA dont dispose les parties prenantes locales au protocole de Nagoya, signé par la Côte d’Ivoire le 25 janvier 2012. Par ailleurs, Ces travaux permettront aux participants de réfléchir sur la stratégie de la mise en œuvre de l’APA en Côte d’Ivoire, notamment sur les conditions de la mise en place d’un comité national de l’APA.


L’atelier a été réalisé avec l’aide de la coopération allemande et l’initiative de renforcement des capacités de l’APA. La représentante de cette initiative, Mme Barbara Lassen a expliqué les avantages du protocole de Nagoya pour les pays africains, qui en sont les principaux dépositaires dans le monde.

Il permet un partage juste et équitable des ressources génétiques, car soumis à des échanges commerciaux sous condition de la convenue d’un commun accord entre les différentes parties prenantes.
Le protocole de Nagoya traite de l’utilisation de l’information génétique et des ressources génétiques dans la recherche et le développement.

Il entre dans le cadre de la Convention des Nations Unis sur la diversité biologique (CDB), adoptée en 1992 par 190 pays, pour faire face à la dégradation des écosystèmes et à la perte de la diversité biologique. Cette convention vise la conservation de la diversité biologique, l’utilisation durable des ressources et le partage juste et équitable des avantages découlant de l’exploitation des ressources génétiques, objet dudit protocole.