BOYCOTT DES ETATS GENERAUX DE LA PRESSE: LE MINISTRE DE LA COMMUNICATION A ECHANGE AVEC LE COLLECTIF DES JOURNAUX D’OPPOSITION

Le ministre de la Communication, M. Souleymane Coty, s’est entretenu avec le collectif JV11, (journaux victimes du 11 avril 2011) à son cabinet au Plateau, le mardi 28 août 2012. A l’ordre du jour de cet entretien, la décision de boycotter les états généraux de la presse prise par le collectif JV11, suite aux attaques subies par le groupe Cyclone. Après près de trois quarts d’heure de discussion à huit-clos, M. César Etou, président et porte-parole du JV11, a exprimé sa satisfaction suite aux échanges avec leur ministre de tutelle. Il retient de cette audience qu’en Côte d’Ivoire, « les enfants peuvent se rencontrer, parler de leurs divergences et peut-être arriver à s’entendre ».

Il a annoncé pour cet après-midi, conséquemment à leur concertation entre membres du JV11, de produire un communiqué relativement à leur décision de boycotter les états généraux de la presse. L’intégralité de la déclaration de M. césar Etou à sa sortie d’audience.


« Nous collectif appelé JV11, journaux victimes du 11 avril 2011, nous sortons d’une audience avec le ministre de la Communication. Vous savez que depuis quelques temps, suite à l’attaque du siège du groupe Cyclone, nous avons observé deux journées de presse morte. Nous avons projeté de boycotter les états généraux de la presse organisés par le gouvernement à Yamoussoukro.

Le ministre était absent du pays pendant tous ces évènements. Il est revenu seulement hier.Et aujourd’hui nous avons été le premier groupe à être reçu. Nous avons trouvé auprès de notre ministre de tutelle une oreille attentive.


Nous sortons heureux d’avoir pu exposer nos problèmes à notre ministre de tutelle. Nous partons donc nous réunir très rapidement par rapport à tout ce que nous a dit le ministre. Souffrez que pour l’instant, je ne donne pas les détails de cette rencontre, parce que nous allons nous réunir pour analyser cela et pondre une déclaration qui résume tout ce que nous avons pu recueillir auprès de monsieur le ministre.


Après ces échanges, j’aimerais réitérer mes remerciements à monsieur le ministre pour l’acte qu’il vient de poser. Au sortir de cette audience, nous comprenons que dans ce pays, les enfants peuvent se rencontrer, parler de leurs divergences et peut-être arriver à s’entendre. C’est la leçon que nous retirons de cette audience en regagnant nos rédactions pour aller prendre une décision décisive par rapport aux états généraux de la presse. Je vous remercie. »