UEMOA : LES CENTRES DE GESTION AGREES PLAIDENT AUPRES DU PREMIER MINISTRE LEUR INSERTION AU TABLEAU DE L’ORDRE DES COMPTABLES AGREES

La fédération des Centres de gestion agréés (CGA) de l’Union économique et monétaire ouest Africain (UEMAO), conduite par sa présidente Mme Béatrice Amoakon, a fait part au Premier ministre M. Jeannot Kouadio-Ahoussou des obstacles qui les empêchent de pouvoir travailler de façon légale en tant que comptable agréé. C’était dans le cadre d’une audience à la Primature le jeudi 26 juillet 2012. M. Jean Claude Tia, porte-parole de la délégation des CGA a déclaré à cet effet, que les CGA souhaitent que les contradictions qui subsistent dans les ordonnances au mépris des textes communautaires doivent faire l’objet de discussions en vue de leur retrait pour élargir les rangs des comptables professionnels.

L’intégralité de la déclaration du porte-parole M. Jean Claude Tia à sa sortie d’audience :

« Le Premier ministre a reçu la fédération des Centres de gestion agrées (CGA) de l’Union économique et Monétaire Ouest Africain (UEMAO) conduite par sa présidente Mme Béatrice Amoakon. Il a été question d’un certain nombre de préoccupations et des inquiétudes au niveau de la professionnalisation des directeurs des CGA, de leur inscription au tableau de l’ordre de chacun de nos états en qualité de comptable agréé.


Les contradictions que nous observons notamment avec certaines ordonnances qui sont pris au mépris des textes communautaires devraient pouvoir notamment faire l’objet de discussion en vue de leur retrait, avec le concours des ministères appropriés pour que de manière professionnelle, les centres de gestion agréés puissent travailler de façon légale en tant que comptable agréé. Ce qui est souhaitable pour élargir n’est ce pas le rang des professionnels comptables dans chacun de nos états.


Notre bilan est très positif puisque les CGA ont largement contribué à aider nos administrations fiscales à faire sortir les entreprises des économies souterraines pour les emmener à la lumière des entreprises formelles. Ce qui les emmène à contribuer au PIB et à la richesse de chacun de nos états. En sommes, nous à l’UEMOA, nous sommes très satisfaits du dispositif CGA. »