LANCEMENT DU PROJET D’APPUI AUX INFRASTRUCTURES AGRICOLES A ABENGOUROU : LE MINISTRE COULIBALY SANGAFOWA ANNONCE UNE STABILISATION DU PRIX DU CAFE ET DU CACAO POUR LA CAMPAGNE 2012-2013

Le ministre de l’Agriculture, Coulibaly Mamadou Sangafowa annoncé la samedi 30 juin 2012, à Abengourou, une stabilisation du prix du café et du cacao pour la campagne 2012-2013, pour le bonheur du monde paysan. "Le président de la République, Alassane Ouattara, a dit qu’à partir de la campagne 2012 -2013, s’en aura fini pour les prix libéralisés, il y aura un prix stable, un prix fixe, garantie qui sera servi au producteurs", a déclaré le ministre de l’Agriculture lors du lancement du projet d’appui aux infrastructures agricoles de la région de l’Indénié-Djuablin (PAIA-ID), d’un coût de de plus de16 milliards de FCFA. Le ministre Coulibaly Sangafowa a également précisé que tous les acteurs qui ne respecteront pas ce prix garanti, subiront la rigueur de la loi.

"Désormais, ce prix sera au moins égal à 60% du prix CAF pour les producteurs", a-t-il souligné, estimant qu’il est "inconcevable", citant le président de la République, que les producteurs ivoiriens subissent les fluctuations des prix des produits agricoles, alors que les pays développés ne peuvent pas faire face aux fluctuations des cours internationaux.


C’est donc face à cette situation, a dit le ministre Sangafowa, que le président Alassane Ouattara a décidé d’alléger la souffrance des producteurs en stabilisent le prix du café et du cacao. L’agriculture en Côte d’Ivoire contribue à près de 30% du produit intérieur brut (PIB), emploie les deux tiers des populations et contribue à près de 70% aux recettes d’exportation, a-t-il rappelé tout en soulignant que le développement de la Côte d’Ivoire repose sur l’agriculture.



Ce projet, d’une durée de deux ans, est financé par la Banque africaine de développement (BAD), à hauteur de 16,4 milliards de FCFA, en vue d’accroitre la production et la productivité des principales cultures pratiquées dans l’ex-région du Moyen-Comoé et d’améliorer les conditions de commercialisation des populations bénéficiaires.
Source : Ministère de la Communication
Direction de la Communication et de la Promotion Agricole (DCPA)