PRESTATIONS DE L’AGENCE NATIONALE DE L’ENVIRONNEMENT : UN ATELIER POUR DETERMINER LES COUTS

L’atelier de validation du projet d’arrêté déterminant les revenus des prestations de l’agence nationale de l’environnement (Ande) et celui portant création du comité d’examen technique des rapports des études d’impact environnemental et social (Eies) et des audits environnementaux (Ae), s’est ouvert le 16 mai 2012 à la Riviéra. Le ministre l’Environnement et du Développement durable était représenté par son directeur de cabinet, Pr Guillaume Yao Loukou.

Il a expliqué au cours de son allocution que le gouvernement a choisi d’utiliser des outils appropriés, notamment l’étude d’impact environnemental et social, et l’audit environnemental afin de concilier la croissance économique et la sauvegarde de l’environnement. Vu que la Côte d’Ivoire envisage d’être un pays émergent à l’horizon 2020. Ce qui en dépit des nombreux projets économiques que cela engendre aura des impacts négatifs sur l’environnement.

Il a fait comprendre que l’étude d’impact environnemental et social est indispensable pour identifier les problèmes environnementaux pour la réalisation et l’exploitation des projets de développement. Quand l’audit environnemental consiste à évaluer et documenter la performance environnementale d’un organisme pour déterminer ses forces et ses faiblesses en vue de l’élaboration d’un plan d’actions correctives.

En effet, a-t-il souligné « ces outils apparaissent comme le moyen le plus efficace d’assurer la prise en compte de l’environnement et d’atteindre un développement économique compatible avec l’équité sociale et la prudence écologique, piliers essentiels du développement durable. En conséquence, a-t-il précisé, ces outils n’ont pas pour objectif d’être un obstacle à la mise en œuvre des projets de développement, mais au contraire de prévenir et de réguler les répercutions négatives sur l’environnement, les sociétés les cultures et l’économie.

C’est pourquoi, selon Pr Yao Loukou, il apparaît impérieux que les frais de prestations relatives à l’Eies et à l’audit environnemental soient organisés par un cadre juridique qui les mettent en conformité avec les règles régissant la comptabilité des établissements publics nationaux avec l’adhésion de tous. L’atelier est donc le lieu de dégager un consensus autour des coûts de prestations de l’Ande. Le directeur de cabinet du ministre de l’Environnement et du Développement durable a sollicité que les séminaristes apportent leurs contributions à l’amélioration de ces projets d’arrêtés.

En effet, l’objectif général de l’atelier est de préciser les revenus des prestations de l’Ande et de recueillir les avis des participants, a souligné le directeur général de l’Ande, M. Désiré Nadaud.