REÇU PAR LE PREMIER MINISTRE, MADANI TALL ANNONCE L’ATTEINTE DU POINT D’ACHEVEMENT DE L’INITIATIVE PPTE AVANT LE 30 JUIN
Le Directeur des opérations de la Banque Mondiale en Côte d’Ivoire, M. Madani Tall a été reçu en audience par le Premier Ministre Me Jeannot Kouadio-Ahoussou, le lundi 7 mai. M. Madani a indiqué à sa sortie d’audience qu’il était venu rendre une visite de courtoisie au Chef du Gouvernement et échanger avec lui sur les projets en cours de la Banque Mondiale en Côte d’Ivoire. Il a été aussi question au cours de cette audience de l’atteinte du point d’achèvement de l’initiative PPTE. Ci-dessous l’intégralité de sa déclaration :
« Je suis venu saluer le Premier Ministre que je n’avais pas revu depuis sa nomination à ce poste important. Nous avons échangé sur ce que fait la Banque Mondiale en Côte d’Ivoire. J’ai présenté les différents projets dans le domaine des infrastructures, de l’agriculture, le développement du secteur privé, le secteur de l’éducation, la création d’emplois pour les jeunes.
Nous avons échangé aussi sur la prochaine atteinte du point d’achèvement de l’initiative PPTE. Le Conseil d’administration de la Banque Mondiale est prévu pour le 26 juin 2012 pour étudier le dossier du point d’achèvement. Le Fonds Monétaire se réunit le 25 juin. Donc a priori si tout se passe bien, la Côte d’Ivoire devra atteindre le point d’achèvement avant le 30 juin.
Nous avons aussi échangé sur les questions de gouvernance. C’était important. Le Premier ministre nous a fait part de tout ce qui est entrain de se faire dans ce secteur pour rassurer les investisseurs pour ramener l’investissement privé en Côte d’Ivoire. Le Premier Ministre nous a fait part aussi de sa préoccupation sur les cultures vivrières. Je pense que la Côte d’Ivoire est un pays qui a un fort potentiel en la matière. Il souhaite que les partenaires accompagnent le pays dans la promotion des cultures vivrières.
Le nord de la Côte d’Ivoire est perçu en général comme une zone à faible potentialité alors que ceci n’est pas vrai. Je rappelais que le nord de la Côte d’Ivoire, c’est le sud du Mali, c’est le sud du Burkina qui dans ces pays est considéré comme une zone à forte potentialité. Donc, si on veut on peut produire dans le nord de la Côte d’Ivoire. Il suffit d’organiser les paysans, il suffit de rentrer dans le partenariat avec le secteur privé qui lui sait commercialiser ces produits. »
