CELEBRATION DE LA FETE DU TRAVAIL: LE PREMIER PRESIDE LA CEREMONIE OFFICIELLE

La cérémonie officielle de l’édition 2012 de la fête de travail a eu lieu à la Primature le mardi 1er mai sous la présidence du Premier Ministre, Me Jeannot Kouadio-Ahoussou. C’est en tant « qu’interlocuteur privilégié des travailleurs» au titre de la responsabilité que lui a confiée le Président de la République que le chef du Gouvernement a présidé cette cérémonie solennelle. Plusieurs présidents d’institutions, des membres du Gouvernement et les principales centrales syndicales y ont pris part. Le Premier ministre Jeannot Kouadio-Ahoussou tout en relevant les efforts et la légitimité des doléances des travailleurs a insisté sur la nécessité d’instaurer une trêve sociale pour que leurs préoccupations auxquelles le Gouvernement attache du prix puissent être prises discutées dans le cadre d’un forum social.

Selon Jeannot Kouadio-Ahoussou, « la situation des travailleurs constitue une préoccupation majeure pour le Gouvernement tout entier. » c’est pourquoi, a-t-il soutenu, le Président de la République fait de la relance économique l’une des priorités de son action pour juguler les méfaits de la crise postélectorale que sont la perte massive des emplois, l’augmentation du chômage et de la pauvreté.


Au vu des nombreux défis qui se présentent à l’Etat, le Chef du Gouvernement estime que la préservation du dialogue social avec les travailleurs est une des conditions essentielles pour le maintien d’un climat social apaisé dans le processus de reconstruction du pays. A cet effet, il a invité les centrales syndicales à une trêve sociale.



« La Côte d’Ivoire est encore convalescente. Si le droit de grève vous est légitimement reconnu, votre devoir de fils de ce pays vous commande la retenue, afin d’éviter de compromettre les efforts déployés par tous les ivoiriens pour parvenir à la relative normalité que nous connaissons en ce moment », a-t-il argumenté. Par ailleurs Jeannot-Kouadio-Ahoussou a annoncé la tenue d’un forum social qui sera le cadre de discussion de toutes les préoccupations que les centrales syndicales ont présentées.



Au nombre de trois, les centrales syndicales que sont Dignité, Humanisme et l’Union Générale des Travailleurs de Côte d’Ivoire(UGTCI), ont mis l’accent sur la sécurité des biens et des personnes, la flambée des prix des denrées de première nécessité, les licenciements, l’ajustement des salaires au coût de la vie, le chômage surtout celui des jeunes et la tenue par le Gouvernement des engagements pris en 2009.


Tout en exprimant leur gratitude au Gouvernement pour les actions engagées dans le sens de la réconciliation et de la reconstruction, Eli Dago Boga, Soro Mamadou et Joseph Ebagnerin, respectivement porte-paroles des centrales Humanisme, Dignité et UGTCI ont plaidé auprès du Premier Ministre pour l’amélioration des conditions de vie et de travail des travailleurs de Côte d’Ivoire.