LUTTE CONTRE LA PAUVRETE: ACCOMPAGNE DES AGENCES DES NATIONS UNIES, MARCEL ZADI KESSY PARTAGE SA VISION AVEC LES POPULATIONS D’ASSINIE

Après la séance d’échange avec les agences des Nations Unies à Assinie –Mafia le samedi 14 avril, le Président du Conseil Economique et Social, Marcel Zadi kessy a eu des rencontres avec les populations de la sous-préfecture d’Assinie. Axées autour de la présentation de sa vision du développement de proximité dont il veut faire l’expérience dans cette zone, ces rencontres se sont déroulées dans la soirée du samedi 14 avril et dans la matinée du dimanche 15 avril à Assinie Mafia et à Assoindé. Ces séances d’échange qui ont vu la participation des agences des Nations Unies, ont vu la mobilisation des populations des villages d’Assini-Mafia et d’Assoindé.

Dans ces différentes localités le président du Conseil Economique et Social a invité ses interlocuteurs à faire le pari d’expérimenter la méthode qu’il a mise en pratique dans son village de Yacolidabouo depuis quelques années. A Assinie-Mafia et à Assouindé, Marcel Zadi Kessy, accompagné des responsables des agences des Nations Unies, avec à leur tête le coordonnateur du système des Nations Unies en Côte d’Ivoire, N’Dolam N’Gokwey, a expliqué aux populations le sens de l’action qu’il veut mener à Assinie par l’obligation de solidarité avec les populations riveraines en leur faisant partager l’expérience de Yacolidabouo.




Il a demandé l’implication des cadres locaux dans la sensibilisation des populations. Selon lui, un leadership efficace et approprié des cadres locaux peut être déterminant et porteur de progrès en matière de lutte contre la pauvreté. Par ailleurs, il a soutenu que c’est l’ordre et la discipline des populations qui inciteront les agences des Nations unies à les accompagner.




A ce sujet, le coordonnateur du système des Nations Unies, N’Dolamb N’Gokwe, a dit avoir tiré de profonds enseignements de ces rencontres qui ont montré une autre approche du développement dont même les agences onusiennes pourraient s’inspirer. Le fonctionnaire onusien a déclaré que cette visite allait enrichir leur mode d’intervention et leur approche. « La pratique du développement est une école permanente qui est toujours local et avant tout humain », a-t-il mentionné.



Pour lui, le développement n’est pas une course de fond mais un processus continu d’engagement avec ténacité et discipline en travaillant au changement des conditions de vie des populations. Il a assuré le président du Conseil Economique et Social du soutien des agences des Nations Unies à accompagner son action en faveur de la lutte contre la pauvreté. Il a fait don de 450 kits d’accouchement pour « garantir des conditions d’hygiène améliorée. »