VINGTIEME ANNIVERSAIRE DU SOMMET DE RIO: LES EXPERTS REUNIS POUR LA PREPARATION EN PRESENCE DU MINISTRE ALLAH KOUADIO REMI

Durant deux jours, les experts ivoiriens se sont réunis pour valider le projet pays en vue de la participation de la Côte d’Ivoire à la conférence des Nations Unies sur l’Environnement. La clôture de l’évènement a été marquée par la présence du ministre Allah Kouadio Rémi qui y a souligné que le Gouvernement a de grandes ambitions pour ce qui concerne la promotion du développement durable.Selon le Ministre Allah Kouadio rémi, la Côte d’Ivoire a une vision claire dans ce domaine à partager avec la communauté internationale. Ci-dessous le discours intégral du ministre de l’Environnement et du développement Durable:

Nous voici au terme de la réunion d’Experts chargés d’examiner puis valider le projet rapport pays, en vue de la participation de la Côte d’Ivoire à la conférence des nations unies sur le développement durable.


Durant deux (2) jours vous avez alimenté de vos suggestions pertinentes, les débats sur ledit rapport. De même, vous avez chacun contribué à faire progresser la réflexion sur l’économie verte dans le contexte de l’éradication de la pauvreté.
Fournissant ainsi des éléments concrets pour assurer une présente forte, et une participation significative au plus grand sommet que les nations unies aient organisées depuis vingt ans.


Distingués experts,
50 000 délégués dont 120 chefs d’états et de gouvernements sont attendus à la Conférence des Nations Unies sur le Développement Durable (CNUDD ou Rio +20) qui marquera le 40e anniversaire de la première grande conférence faisant le lien entre Environnement et développement humain, et le vingtième anniversaire de la Conférence de Rio qui a consacré les relations ambivalentes entre l’Environnement et le Développement.
L’ambition des organisateurs de Rio +20 est, d’abord et avant tout, de renouveler l’engagement politique des leaders de ce monde, en faveur du développement durable.


En effet, la remobilisation de tous, pour promouvoir le développement durable s’impose progressivement. Déjà en 2002, le président Chirac disait et je cite : « le monde brûle et nous regardons ailleurs ».
L’engagement politique attendu de Rio +20, vient faire écho à cette sentence pour faire du développement durable non pas une préoccupation subordonnée, mais un projet collectif ferment d’une société plus prospère, équitable et à faible empreinte carbone.


A cet égard, il m’est agréable de relever que le Président de la République, Son Excellence Alassane Ouattara qui a décidé de faire de notre pays, un pays émergent à l’horizon 2020, a anticipé la contribution névralgique du développement durable en instituant un Ministère de l’Environnement et du Développement Durable.



Manifestant en cela sa convergence de vue avec les organisateurs de la conférence sur le développement durable qui ont retenu la gouvernance du développement durable, au nombre des deux thèmes majeurs de travaux.
Certes, l’importante réforme du cadre institutionnel précité à une envergure nationale, mais elle vise à relever le défi de la transversalité du développement durable qui se pose au niveau mondial et dont l’acuité à motivé l’inscription parmi les thèmes clés de Rio +20.
L’économie verte dans le contexte de l’éradication de la pauvreté est l’autre thème majeur de la Conférence.

Notre pays a une vision bien claire à partager avec la communauté internationale.
Il s’agit de faire en sorte que l’économie verte soit une opportunité pour obtenir des résultats cohérents et positifs en termes d’accroissement de la richesse, d’emplois décents et d’approches propices au découplage entre croissance économique et dégradation de l’environnement.
Dans cette perspective, les pouvoirs publics vont relever un défi majeur, celui de construire un cadre favorable pour mobiliser les investissements privés et publics, dans l’écologisation des filières traditionnelles et le développement de filières vertes.

Mesdames et messieurs,
Les discussions ont été vives mais il apparaît, et c’est heureux qu’elles aient abouti à des conclusions dont vous pouvez être fiers.
Eu égard à cela, je ne saurais terminer mon propos sans vous exprimer la profonde gratitude du Ministère de l’Environnement du Développement Durable pour votre contribution sans réserve au bon déroulement des travaux.

J’associe à ces remerciements, les consultants nationaux et les bureaux de l’atelier et des groupes de travail dont la compétence et la disponibilité ont permis de tirer le meilleur de vous.

Sur ces mots de satisfaction, je déclare clos l’atelier national de validation du projet de rapport pays préparatoire à Rio+20.