MISE EN ŒUVRE DES ACCORDS COMPLEMENTAIRES DE OUAGADOUGOU

Les autorités civiles et militaires ont entamé depuis quelques jours des discussions autour du désarmement et de l’identification à Yamoussoukro.

La salle de conférence du Centre de Commandement Intégré (CCI) a abrité le lundi 17 décembre 2007 une rencontre visant à analyser le mode opératoire du processus de Désarmement et de Démobilisation et le chronogramme de l’opération. Cette rencontre de travail a eu lieu en présence des généraux Philippe Mangou des Forces armées de Côte d’Ivoire (FANCI) et Bakayoko Soumaïla des Forces armées des Forces nouvelles (FAFN). Il étaient assistés des généraux Bruno Clément Bollée de la force Licorne et Ferdinand Amouzou de l’ONUCI. Etait également présent à cette réunion M. Bouréïma Badini, représentant spécial du facilitateur de la crise ivoirienne, de M. Daniel Ouattara Kossominan, coordonnateur du PNRRC et M. Alain Richard Donwahi, conseiller spécial du Premier ministre. A l’issue de cette rencontre, le général Philippe Mangour a fait la déclaration suivante : « Depuis deux jours, nous avons travaillé sur le mode opératoire du DD, le mode opératoire du DDR et sur le chronogramme. Nous avons travaillé dans un bon esprit de fraternité, nous avons terminé nos travaux. Mais permettez que la primeur soit réservée à Monsieur le Premier ministre qui nous a demandé d’effectuer ce travail. Donc je n’en dirai pas plus que ce que je viens de vous livrer (…) On parle du regroupement d’abord ! Donc le 22, effectivement, le regroupement va commencer (…) Il y a des sites qui ont été réhabilités, d’autres ne l’ont pas été. Mais nous pensons que compte tenu de l’urgence, on peut regrouper nos éléments dans certains sites ». A la suite du général Philippe Mangou, le lieutenant-colonel Ouattara Karim, commandant adjoint du CCI, a affirmé ce qui suit : « En tout cas, nous avons pratiquement bouclé le sujet. Il y a juste quelques détails à régler. Mais, nous ne pouvons pas en dire plus parce que la primeur est réservée à celui qui a instruit les généraux, à savoir le responsable de la mise en œuvre du processus de sortie de crise qui est le Premier ministre (…) Pour le désarmement, le regroupement, etc., il y a des financements qui existaient déjà avec certains partenaires. Une partie est financée par l’Etat de Côte d’Ivoire (…) Dans tous les cas, il ne faut pas s’arrêter à ce niveau et rêver non plus. On ne peut pas avoir tous les moyens le même jour pour commencer. Donc nous allons commencer».