SECURITE DANS L’ESPACE DE L’UNION DU FLEUVE MANO : LES EXPERTS IVOIRIENS EN CONCLAVE A GRAND-BASSAM

Dans le cadre de l’opérationnalisation de la stratégie de paix et sécurité de l’Union du Fleuve Mano (UFM), un atelier national se tient à Grand-Bassam les 22 et 23 février 2012. C’est le ministre délégué à la défense, Paul Koffi Koffi qui a présidé la cérémonie d’ouverture de cette assise qui se tient sous les auspices de son département ministériel et celui de son homologue Adama Bictogo, en charge de l’Intégration Africaine.

Selon Paul Koffi Koffi, par cet atelier l’UFM entend mener une réflexion qui va permettre de trouver des solutions aux menaces nouvelles auxquels sont confrontés les pays membres de cet ensemble régional. Le ministre délégué à la Défense a ajouté qu’après plusieurs années de crise qu’ont traversées les pays de l’UFM les menaces nouvelles que sont le terrorisme, la piraterie maritime et le trafic de drogue, doivent être jugulées avec des mesures nouvelles dans le cadre d’un plan global. Aussi a-t-il souhaité que cette réunion de travail puisse aboutir à des réflexions qui vont alimenter et consolider la réforme du secteur de la sécurité en Côte d’Ivoire.



Dans son allocution, Mme Jacqueline Konan, conseiller technique du ministre de l’Intégration Africaine et présidente du comité d’organisation dudit atelier, a souligné que la paix et la sécurité restent des conditions majeures à remplir pour réussir l’intégration. La collaboratrice du ministre Adama Bictogo a indiqué que l’atelier qui réunit les experts ivoiriens a pour but d’identifier des activités concrètes visant à rendre le plan global opérationnel, identifier de façon précise des problèmes sécuritaires de la Côte d’Ivoire et proposer des solutions concrètes aux problèmes identifiés.




L’Union du Fleuve Mano est une organisation sous-régionale créée en 1973 qui regroupe quatre (4) pays d’Afrique de l’Ouest que sont le Libéria, le Sierra-Leone, la Guinée et la Côte d’Ivoire. C’est en 2008 que la Côte d’Ivoire y a adhéré. Depuis 2008, cette structure d’intégration connaît une revitalisation sous l’impulsion des Chefs d’Etat qui ont confié au Secrétariat général la mission de la reprise des activités du Comité Conjoint Paix et Sécurité, mise en place pour la prise en charge et la gestion de toutes les questions liées à la paix et à la sécurité dans l’espace sous-régional.