PRESERVATION DE L’ENVIRONNEMENT : DEUX FILMS DOCUMENTAIRES SUR LE PARC DE TAI REMIS A ALLAH KOUADIO REMI

La salle de conférence du ministère de l’Environnement et du Développement Durable a abrité une cérémonie de remise de films documentaires sur le parc national de Taï le mercredi 1er février 2012. En présence de l’ambassadeur d’Allemagne en Côte d’Ivoire, Karl Prinz et des représentants des ministères de la Communication et du Tourisme, le directeur résident du GIZ a remis les films au ministre de l’Environnement et du Développement Durable, Dr. Allah Kouadio Rémi.

Dr Allah Kouadio a indiqué sa satisfaction pour l’avènement de ces deux films qui vont selon ses dires, participer à « l’information du public et à l’éducation environnementale pour l’atteinte des objectifs du développement durable, notamment la sauvegarde du patrimoine naturel. »


C’est pourquoi il a salué et félicité la Coopération Allemande pour sa contribution à la gestion durable du Parc national de Taï. Aussi a-t-il plaidé auprès des ministères de la Communication et du Tourisme pour qu’ils œuvrent à une large diffusion de ces films promotionnels du Parc naturel de Taï à travers leurs canaux de diffusion.


Dans le même élan, le lieutenant-colonel Adama Tondossoma, le directeur de l’Office Ivoirien des Parcs et Réserves(OIPR) a souligné que pour faire face à toutes les menaces, l’information et la communication, constituent des outils incontournables pour relever le défi de la préservation du parc national Taï.


Il a révélé que c’est dans cette optique que l’OIPR et la GiZ ont réalisé ces eux films documentaires intitulés respectivement « Alliance des singes dans le Parc Naturel de Taï » et « la forêt magique de l’hippopotame pygmée ».D’une durée de 43 minutes chacun les deux films sont en anglais, allemand et français et sont disponibles en DVD, et en format TV.


Crée en 1972, le Parc national de Taï est situé dans le sud-ouest de la Côte d’Ivoire. Il constitue avec la réserve de faune du N’zo, la plus grande forêt tropicale primaire sous protection dans la zone ouest africaine.

Selon les experts, en raison de sa grande superficie (536 000 ha), ce massif constitue un réel atout pour préserver le réservoir génétique d’un écosystème forestier complexe.