QUALITE DES SERVICES ET IDENTIFICATION DES ABONNES : KONE BRUNO ECHANGE AVEC LES OPERATEURS DE TELEPHONIE MOBILE

Le ministre de la Poste et des TIC, Koné Nabagné Bruno a une séance de travail avec les opérateurs de téléphonie mobile le jeudi 26 janvier 2012. La qualité des services de téléphonie mobile fournis aux clients et l’identification des abonnés mobile et internet étaient au centre des préoccupations de cette rencontre entre le ministre et les responsables des entreprises de téléphonie mobile qui opèrent en Côte d’Ivoire.

« Huit mois après la crise postélectorale, l’on comprend de moins en moins que les problèmes de qualité persistent », a indiqué d’emblée Koné Bruno. Selon le ministre de la Poste et des TIC, il était nécessaire d’attirer l’attention des opérateurs de ce secteur qui représente 6% du PIB afin de satisfaire les 15 millions d’abonnés du mobile en Côte d’Ivoire. Pour le ministre, il ne s’agit pas de s’immiscer dans le fonctionnement des entreprises de téléphonie mobile mais d’entendre les clients et dans la mesure du possible apporter à leurs récriminations, la réponse la plus satisfaisante.
De leur côté, les opérateurs de téléphonie mobile ont invoqué les problèmes énergétiques et de fréquence, la mauvaise communication faite autour de la nuisance supposée des antennes relais qui empêche la pose de nouvelles antennes. Pour trouver une solution à ces problèmes, il a été décidé de la mise sur pied d’un comité ad hoc qui va se pencher sur les raisons invoquées par les opérateurs de téléphonie mobile. En attendant de mettre un terme à tous les dérangements, le ministre de la Poste et des TIC a demandé à ses interlocuteurs de mutualiser leur moyens afin d’être plus efficaces. Il a également demandé un renforcement des sanctions et la redéfinition des indicateurs de qualité.

En ce qui concerne le processus d’identification des abonnés mobile et internet, le porte-parole du Gouvernement a souligné que c’est pour faire face aux impératifs sécuritaires, étant donné que « l’usage des TIC peut conduire à des comportements délictueux qui peuvent porter atteinte à la sécurité nationale, à l’ordre public et/ou à la vie privée des utilisateurs de communications électroniques ». « Cette mesure vise à faire de la Côte d’Ivoire un pays fiable en matière des TIC », a ajouté Koné Bruno. D’autres mesures que sont la loi sur les transactions électroniques et la loi sur la protection des données à caractère personnel et la loi sur la sécurité des réseaux et systèmes d’information sont en préparation pour permettre à la Côte d’Ivoire « d’effacer la sulfureuse réputation d’eldorado africain de cyber crime. »