RELANCE DU PROCESSUS DE PAIX

Le président Laurent Gbagbo et le Premier ministre Guillaume Soro se sont retrouvés à Ouagadougou, le mardi 27 novembre 2007, au Burkina Faso pour relancer le processus de paix. Ils ont convenu d'organiser une élection présidentielle d'ici la fin du premier semestre 2008.

C’est le ministre burkinabè des Affaires étrangères, M. Djibril Bassolé qui a fait cette annonce à l’issue d’une rencontre intervenue à l’invitation du président Blaise Compaoré entre le président Laurent Gbagbo et le Premier ministre Guillaume Soro. « Les parties signataires de l'accord de Ouagadougou envisagent que les élections se passent évidemment au plus tard à la fin du premier semestre 2008, mais il y a d'autres intervenants. Il y a la Commission électorale indépendante (CEI) qui doit dire son mot, il y a les opérateurs techniques chargés du recensement électoral qui doivent aussi établir un chronogramme technique, et c'est au vu de tout cela que sur proposition de la CEI, le gouvernement pourra définitivement arrêter la date des élections », a déclaré M. Djibril Bassolé. Selon lui, le « facilitateur » et les deux signataires de l'accord de Ouagadougou ont passé en revue les aspects pratiques et techniques permettant d'accélérer le processus et d'entrer dans la phase pratique des préparatifs du scrutin présidentiel. « Les discussions qui ont porté sur le choix de l'opérateur technique chargé du recensement électoral et de l'identification, le regroupement des ex-combattants, le redéploiement de l'administration fiscale et douanière et la période probable des élections ont fait l'objet d'accords, et je pense qu'au sortir de cette réunion, nous pourrons aller très vite de manière beaucoup plus précise. Nous passons d'une étape de la crise à une autre étape. Nous rentrons dans la phase proprement dite des élections et il était important qu'on se retrouve autour du facilitateur pour recentrer tout ça et la rencontre s'est bien passée », a affirmé de son côté le président Laurent Gbagbo à l'issue de l'entrevue.