REMANIEMENT DU GOUVERNEMENT
Guillaume Soro : « Il n’y aura pas un nouveau gouvernement »

Le Premier ministre a rencontré, le lundi 12 novembre 2007, le président du PDCI, Henri Konan Bédié, à son domicile, à Cocody. Les sujets d’actualité de l’heure étaient à l’ordre du jour de cette rencontre.

Le Premier ministre a rencontré, le lundi 12 novembre 2007, le président du PDCI, Henri Konan Bédié, à son domicile, à Cocody. Les sujets d’actualité de l’heure étaient à l’ordre du jour de cette rencontre.



Le chef du gouvernement a rencontré le président du Parti Démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) le lundi 12 novembre 2007. A sa sortie d’audience, le Premier ministre Guillaume Soro a dit : « Nous avons fait le tour de l’actualité politique nationale. Ces temps-ci, il y a eu un certain nombre d’incompréhensions exprimées dans les journaux. J’ai parlé avec le président Bédié. Nous avons aplani toutes ces incompréhensions. Je peux vous dire que les choses se sont normalisées (…)Tout se passe bien et je suis heureux de dire que le processus est relancé dans la convivialité, avec le soutien total et entier du PDCI à l’Accord politique de Ouagadougou (…) En tant que Premier ministre, je suis chargé de mettre en œuvre cet accord. Et mon rôle en tant que régulateur, c’est de parler avec tous les présidents des partis politiques, afin de m’assurer surtout que chaque partie accompagne le processus de sortie de crise (…) Avec le président nous avons passé en revue toutes ces questions. (…) Le président Bédié que je suis venu voir, m’a assuré, non seulement de son soutien, mais il fera en sorte d’aider à conduire le processus de sortie de crise (…) les rôles sont parfaitement établis. C’est à la Commission électorale indépendante de fixer les dates des élections. Et mon gouvernement, une fois informé par (elle), prendra toutes ses dispositions pour que les élections se déroulent dans la transparence absolue ». Le chef du Gouvernement a expliqué qu’il n’a jamais été question de faire un remaniement du Gouvernement : « C’est vrai, nous avons lu des déclarations dans la presse, et c’est libre. C’est même l’expression de la démocratie, que chacun puisse souhaiter un gouvernement, avoir des opinions contraires. Mais, en tant que Premier ministre, je n’en ai pas été saisi. Et, pour le moment, je ne vois pas de raison pour ne pas continuer à appliquer l’Accord politique de Ouaga ».