MUTUALISATION DES INFRASTRUCTURES DE TELEPHONIE : VERS LA CREATION D’UN CADRE JURIDIQUE

Le ministère de la Poste et des technologies de l’information et de la communication (Ptic) a organisé, le lundi 21 novembre 2011, à l’hôtel Belle côte à la Riviera, un atelier d’élaboration du plan national de mutualisation des infrastructures des Tic. Pour l’occasion, tous les acteurs du secteur étaient présents. Ce qui, évidemment, se justifie quand on sait qu’avec cette initiative, l’activité de télécommunication aborde un tournant décisif.

Le ministre de la Ptic, Bruno Nabagné Koné, qui a assisté à la cérémonie d’ouverture, a fait savoir que l’évolution du secteur des télécommunications en Côte d’Ivoire a fait naître une prolifération des infrastructures dans les zones urbaine et rurale. Ce qui, a-t-il continué, a donné libre cours à toute sorte de spéculation sur notamment un éventuel impact sanitaire. Une chose est sûre, cela contribue à la pollution visuelle. Aussi, explique le ministre, bien que le secteur soit libéralisé, l’Etat ne pouvait rester inactif. C’est pourquoi, il a organisé ce séminaire au terme duquel devra être élaboré un plan national de mutualisation par la définition du cadre juridique, des aspects techniques, économiques, environnementaux et les implications d’une politique visant à favoriser le partage des infrastructures des TIC en Côte d’Ivoire. Pour Bruno Koné, la mutualisation des infrastructures va permettre de créer un cadre règlementaire des activités de partage des infrastructures à la fois équitable et incitatif, de favoriser le développement de l’économie numérique, d’assurer aux populations un cadre de vie agréable, avec une pollution visuelle et une exposition aux ondes minimales. Pour les opérateurs, cela les aidera à exercer leurs activités dans un environnement juridique sécurisé, capable de prendre en compte les litiges pouvant naître de la mise en œuvre de la mutualisation, être en mesure de définir clairement les éléments objets de la mutualisation, en termes de ressources et d’infrastructures, de clarifier le rôle des intervenants et autres parties prenantes, d’identifier les procédures et les modalités de mise en œuvre du partage et de garantir le meilleur retour sur leurs investissements. Quant à la population, elle disposera d’une couverture nationale la plus étendue possible, de services performants, à des coûts abordables, de services de télécommunications variés, de bonne qualité, d’un accès facile et disponibles à la demande et d’un cadre de vie agréable, non pollué par les équipements déployés.





SOURCE : SERVICE DE COMMUNICATION DU MINISTERE DES PTIC