ENSEIGNEMENT TECHNIQUE ET FORMATION PROFESSIONNELLE : LA BANQUE MONDIALE AU CHEVET DU SYSTEME

Accroitre les capacités d’accueil des infrastructures et les performances des acteurs, tels sont les objectifs que s’assigne le Ministre de l’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle. Au cours d’une visite de travail qu’il a accordé à RITVA REINIKA, Directrice du développement humain de la Banque mondiale le jeudi 1er septembre à son cabinet, le Ministre FLINDE Albert a présenté les perspectives à court et moyen terme du département de l’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle.

Il s’agit notamment de donner plus de pertinence au contenu de la formation donné aux différents stagiaires en mettant le personnel enseignant dans les conditions de rendement maximum. Présentant quelques unes des doléances à la représentante de l’institution de breton Wood, le Ministre FLINDE Albert a souhaité une plus grande implication de la Banque dans la réhabilitation et l’équipement des établissements et structures de formation fortement endommagés par les effets collatéraux de la crise postélectorale.



Il rappellera les études en cours financées par la banque et leur impact sur la modernisation du système de l’Enseignement Technique et de la formation professionnelle.



"La mise en œuvre effective de la reforme de l’enseignement technique appuyée par les études sur le mode de collaboration avec le secteur privé, sera un atout majeur pour le renouveau du système." A souligné le premier responsable de l’enseignement technique et de la formation professionnelle en Côte d’Ivoire.



Prenant note de toutes ses observations, l’émissaire de la banque mondiale a rassuré le Ministre, entouré pour la circonstance, de ses conseillers techniques et de certains directeurs centraux, de l’engagement de l’institution à soutenir les initiatives novatrices dans le domaine de l’enseignement technique et de la formation professionnelle. Elle présentera ensuite quelques unes de ses préoccupations dont la principale demeure la mise en œuvre d’une plate forme de collaboration véritable entre l’enseignement technique et le secteur privé.



Pour elle le salut de ce mode de formation réside dans l’implication franche et complète des entreprises pour lesquelles en définitive, sont formés les élèves.



La séance de travail de la délégation de la banque mondiale s’est poursuivie par une visite au lycée technique d’Abidjan et au CP2ME de Koumassi, dans le but de toucher de près les réalités professionnelles de ses écoles. />

Source: Service Communication