DEVELOPPEMENT DES NTIC : LE MINISTRE KONE BRUNIO VISITE LE VITIB

M. Koné Nabagné Bruno, ministre de la Poste et des Technologies de l’Information et de la Communication, porte-parole du Gouvernement, était en visite le vendredi 1er juillet 2011 au Village des Technologies de l’Information et de la Biotechnologie (VITIB) de Grand-Bassam.

Il a été accueilli à son arrivée par les premiers responsables de cette structure fraîchement rattachée à son cabinet. Koné Bruno, quoique déçu du peu de résultats obtenus jusque-là par le VITIB, a appelé à une redynamisation de ce centre de technologies, qui peut être pour la Côte d’Ivoire un puissant outil de développement.

Lui-même au fait des ambitions placées dans le VITIB, parce qu’ayant pris part à sa création, le ministre de la Poste et des TIC estime que « tout est réuni actuellement pour en faire une véritable vitrine des TIC en Côte d’Ivoire ». « Il faut se donner les moyens pour aller de l’avant», a poursuivi le ministre Koné Bruno.



C’est en 2008 que le VITIB a démarré ces activités. Il est conçu comme une zone franche spécialisée dans les technologies de l’information et de la communication et la biotechnologie dont les objectifs sont de créer des emplois, promouvoir l’exportation, réduire la fracture numérique, attirer les investissements directs, promouvoir le transfert des technologies et promouvoir la création de PME nationales performantes et promouvoir la recherche appliquée et motiver les chercheurs.



Depuis le début de ses activités, une cinquantaine d’entreprises ont reçu leur agrément. La dernière en date est la major France Télécom via sa filiale Orange Côte d’Ivoire, qui envisage installer à Grand-Bassam un centre de Recherche et Développement. Cette perspective donne de l’espoir aux dirigeants de VITIB, qui espèrent que la venue d’une entreprise de cette taille va attirer d’autres grandes compagnies pour un essor de la zone franche des technologies de Grand-Bassam. Actuellement installé sur un site de 60 hectares dont 30 hectares de bâtis, le VITIB compte se développer sur une surface de 680 hectares, qui ont été mis à sa disposition par l’Etat ivoirien.