DISCOURS DU PREMIER MINISTRE A L’OUVERTURE DE LA PREMIERE CONFERENCE DES CONSULS HONORAIRES DE COTE D’IVOIRE
HOTEL IVOIRE - 17 SEPTEMBRE 2007

Messieurs les présidents d’institution,
Mesdames et messieurs les membres du Gouvernement,
Mesdames et messieurs les membres du corps diplomatique,
Mesdames et messieurs les élus,
Mesdames et messieurs les ambassadeurs de Côte d’Ivoire,
Mesdames et messieurs les consuls honoraires,
Mesdames et messieurs les directeurs centraux, directeur généraux et chefs de services,
Messieurs les officiers supérieurs, Honorables chefs traditionnels et religieux,
Mesdames et messieurs

C’est avec un profond sentiment de reconnaissance que j’accueille les paroles de bienvenues que les différents intervenants ont bien voulu, en des termes particulièrement choisis, m’adresser.

Messieurs les présidents d’institution,

Mesdames et messieurs les membres du Gouvernement,

Mesdames et messieurs les membres du corps diplomatique,

Mesdames et messieurs les élus,

Mesdames et messieurs les ambassadeurs de Côte d’Ivoire,

Mesdames et messieurs les consuls honoraires,

Mesdames et messieurs les directeurs centraux, directeur généraux et chefs de services,


Messieurs les officiers supérieurs, Honorables chefs traditionnels et religieux,

Mesdames et messieurs



C’est avec un profond sentiment de reconnaissance que j’accueille les paroles de bienvenues que les différents intervenants ont bien voulu, en des termes particulièrement choisis, m’adresser.



Je tiens à vous dire que je suis, pour ma part, heureux de prendre part ce matin à la journée inaugural de la semaine de la première conférence des consuls honoraires de Côte d’Ivoire.



Vous me permettrai, excellences mesdames et messieurs, de vous adresser au nom du président de la République, SEM Laurent Gbagbo et en mon nom propre nos plus vifs remerciements. D’abord pour la mobilisation exceptionnelle des consuls honoraires présents ce jour pour la précieuse collaboration que vous apportez dans chacun des pays où vous représentez notre chère Côte d’Ivoire à la défense des intérêts de notre pays et à la restauration de notre image, ainsi qu’à la protection de nos concitoyens expatriés.



La Côte d’Ivoire doit pour beaucoup à vos efforts de demeurer malgré la crise une destination privilégiée pour les touristes et les investisseurs. Il est donc tout à fait opportun que je saisisse l’occasion de cette importante rencontre pour vous adresser de façon solennel les félicitations de Gouvernement et du chef de l’Etat. C’est le lieu de rendre un hommage mérité aux plus anciens d’entre vous qui pour certains sont en service depuis plus de trois décennies et au nombre desquels on peut citer M. Benoit Achille Pasqueto, 36 ans de fonction à Nice, M. Peter Languesman, 32 ans de fonction à Vienne et M. Mohamed Zaher Katami, 32 ans de fonction également à Casablanca.



Je me permettrai d’adresser une fonction toute particulière pour l’ancien chef de l’Etat bissau-guinéen que la Côte d’Ivoire à l’honneur de compter parmi ses représentants consulaires, le président Henrique Pereira Rosa.



Excellences mesdames et messieurs,



Au-delà de s=ces personnalités dont l’énumération de suffirait pas a remercier en totalité la distinction et la qualité des hommes et des femmes qui à travers la planète témoignent de leur attachement à notre patrie en acceptant d’assumer les fonctions consulaires. Il est juste de reconnaître que le consul honoraire mérite de la nation ivoirienne chaque fois que de façon efficace, mais toujours discrète, il sait soutenir le compatriote ivoirien en détresse en terre étrangère pour défendre la cause de l’Etat de Côte d’Ivoire.



Au vu de l’ensemble des services rendus pendant plus de 40 ans pour nos consuls honoraires et compte tenu des défis qu’il reste à relever, j’encourage SEM Youssouf Bakayoko, notre ministre des Affaires étrangères à aller jusqu’au bout de sa pertinente initiative en soumettant à l’approbation du Conseil des ministres la distinction honorifique régulière des consuls honoraires et l’institution de leur conférence sur une base annuelle.



Monsieur le ministre des Affaires étrangères, excellences mesdames et messieurs, vous êtes tous témoins de l’évolution de la situation sociopolitique de notre pays. Le Gouvernement ivoirien, je vous le réaffirme ici et maintenant est décidé à poursuivre énergiquement son action coordonnée en vue de conduire les actions prioritairement inscrits dans sa feuille de route, à savoir, l’identification des populations, la restructuration de l’armée et la restauration de l’Etat sur l’ensemble du territoire national et ensuite, la tenue d’élections libres, transparentes et démocratiques à la fin de ce processus.



Il reste également entendu que la reconstruction de notre pays et la réinsertion communautaire des ex-combattants demeurent les leviers qui doivent soutenir les processus et assurer à notre pays une paix et une stabilité durable. Mais ces différentes initiatives ne pourront réellement être fécondes que si elles prennent en compte à la fois les réalités de l’environnement national et international. C’est donc à ce titre, excellences mesdames et messieurs que le Gouvernement ivoirien attend la contribution de ces consuls honoraires à la gestion post-crise. Une contribution qui concerne la politique de reconstruction nationale, la restauration de l’image de la Côte d’Ivoire à l’étranger et la relance de l’économie nationale. Trois centres d’action intelligemment pris en compte par le programme de vos assises et qui je l’espère seront fécondes, pratiques et novatrices.



Dans la perspective de ces résultats, je voudrais déjà faire remarquer qu’il est plus que jamais nécessaire que les consuls honoraires de la Côte d’Ivoire travaillent en synergie et en parfaite intelligence avec les chefs de mission diplomatique et consulaire, leurs conseillers économiques et nos bureaux d’extension à l’étranger. Mais il reste entendu, qu’à cet égard, l’ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire, dans sa charge, demeure unique dépositaire de l’autorité de l’Etat ivoirien sur le territoire de l’Etat accréditaire. A la division centrale des Affaires étrangères, je voudrais rappeler l’urgence de la production et de la diffusion, une note d’orientation annuelle de l’action consulaire après validation en Conseil des ministres.



En outre, en marge de cette conférence, il conviendrait d’envisager les modalités de l’évaluation et du développement subséquent du réseau de représentations consulaires aux fins de tenir compte des nouvelles orientations de la diplomatie ivoirienne. A la charge des consuls honoraires absents, la Côte d’Ivoire serait heureuse de bénéficier une fois encore de leur capacité de mobilisation de ressources additionnelles nonobstant les engagements pris récemment par la communauté internationale et les bailleurs de fonds internationaux au cours de la table ronde dédiée au financement de sortie de crise.



Dan ces conditions, le Gouvernement ivoirien pourrait s’attendre après échéance de voir l’image de la Côte d’Ivoire s’améliorer sensiblement sur la scène internationale et enregistrer un regain d’intérêt pour la destination Côte d’Ivoire.



Excellence mesdames et messieurs, le Gouvernement vous a investi de sa confiance et entend que vous vous impliquiez activement dans le processus en cours. En effet, vous êtes d’une certaine manière une sentinelle de la Côte d’Ivoire dans les différents pays où vous représentez ses intérêts. Toutes les diversités se retrouvent en votre sein : diversité d’origine, diversité d’activités. Prolongement des ambassades et partant du Gouvernement, vous avez aujourd’hui plus qu’hier, un devoir permanent d’information réciproque et d’explication minutieuse des efforts qui sont déployés par les autorités ivoiriennes.



Vous devez plus que jamais être des agents actifs de la reconstruction et de la relance économique post-crise. Aussi, vos interventions doivent-elles épouser plus fidèlement l’esprit nouveau qu’a imprimé l’Accord politique de Ouagadougou au climat politique et au processus de sortie de crise.



Excellences mesdames et messieurs, nous croyons pouvoir affirmer aujourd’hui que les espoirs suscité par les acquis du dialogue direct se consolident de jour à jour. En témoigne le réel mouvement d’adhésion des forces en présence et le rythme d’exécution des différentes diligences dont j’ai demandé à mon directeur de Cabinet, chargé du programme de sortie de crise de vous instruire à l’occasion de votre conférence. Celui-ci se tient donc à votre disposition pour vous fournir toute l’information et la documentation nécessaires, afin que vous puissiez à votre tour relayer ces informations à la fois auprès de vos autorités, auprès des expatriés ivoiriens et des opérateurs économiques des pays où vous nous représentez.



L’unité nationale, territoriale et politique retrouvée constitue, comme vous le savez, un terreau fertile à l’opportunité d’actions diplomatiques et consulaires avec un impact progressif, mais sans doute décisif sur l’environnement des affaires.



Oui, la paix est résolument en marche dans notre pays. La Côte d’Ivoire et les Ivoiriens sont fermes dans leur volonté de retrouver définitivement la paix et partant, toute la place qui leur revient dans le concert des nations démocratiques et prospères.



C’est sur cette note d’espoir et en formulant des vœux sincères de succès pour cette rencontre que j’ai l’honneur de déclarer officiellement et solennellement ouverte la première conférence des consuls honoraires de Côte d’Ivoire.



Je vous remercie.