COP26 : LA COTE D’IVOIRE S’ENGAGE A REDUIRE SES EMISSIONS DE GAZ A EFFET DE SERRE DE 30,41 % D’ICI A 2030

Abidjan, le 11 novembre 2021 - La Côte d’Ivoire s’engage à réduire ses émissions de Gaz à effet de Serre de 30,41 % d’ici à 2030, a déclaré le ministre de l’Environnement et du Développement durable, Jean-Luc Assi, lors d’un segment de haut niveau portant sur la présentation des nouvelles ambitions des pays dans un contexte de révision générale des Contributions Déterminées au niveau National (CDN).

Il s’exprimait devant ses pairs le mercredi 10 novembre 2021, dans la salle plénière de la 26e Conférence des parties sur les changements climatiques (Cop 26) qui a lieu à Glasgow en Ecosse, du 31 octobre au 12 novembre 2021.

Le ministre Jean-Luc Assi a précisé que cette nouvelle ambition vient marquer la volonté de la Côte d’Ivoire à s’engager sur une trajectoire de développement bas carbone et résilient aux changements climatiques.

« Cet objectif correspond à un abattement chiffré d’environ 37 millions de tonnes équivalent CO2, là où l’ambition de la Côte d’Ivoire dans son premier document CDN, en 2015, affichait un abattement de 9 millions de tonnes équivalent CO2, soit une réduction de 28,25 % en 2030 par rapport à un scénario de référence », a-t-il indiqué.

Pour atteindre cet abattement d’environ 37 millions de tonnes équivalent CO2, les acteurs et parties prenantes impliquées en Côte d’Ivoire ont identifié cinq secteurs clés du développement économique. Ce sont l’agriculture, l’élevage, la Forêt et utilisation des terres, les Ressources en eau, la Santé et les Zones côtières.

Si l’objectif est de rendre plus résilients ces secteurs clés de l’économie ivoirienne à travers des mesures d’adaptation et d’atténuation, Jean-Luc Assi a évoqué plusieurs actions sur lesquelles la Côte d’Ivoire va miser jusqu’en 2030.

Ce sont entre autres « l’augmentation du reboisement par la conversion d’un million d’hectares de terres en forêts à l’horizon 2030, l’accroissement des énergies renouvelables dans la production d’électricité pouvant atteindre 45 % du mix énergétique avec le retrait du charbon, le renforcement de l’efficacité énergétique au niveau des sous-secteurs bâtiments, commerces, transports et industries, la promotion de pratiques agricoles intelligentes face au climat, la mise en œuvre de décharges modernes et de centres de valorisation et d’enfouissement technique avec récupération de méthane », selon le ministre.