FLAMME DE LA PAIX
Les partis politiques et les FN préparent la cérémonie

A la faveur des préparatifs de la cérémonie de la Flamme de la paix » du lundi 30 juillet 2007, les divergences politiques se sont tues. Les dignitaires du PDCI, du FPI et du RDR de la Région de la Vallée du Bandama ont rejoint les autorités des Forces Nouvelles pour prendre part aux travaux de préparation du comité d’organisation.

A la faveur des préparatifs de la cérémonie de la Flamme de la paix » du lundi 30 juillet 2007, les divergences politiques se sont tues. Les dignitaires du PDCI, du FPI et du RDR de la Région de la Vallée du Bandama ont rejoint les autorités des Forces Nouvelles pour prendre part aux travaux de préparation du comité d’organisation.



«C’est la fête de la paix. Il s’agit d’une approche républicaine dans laquelle le ministre N’Guessan Amani Michel, ministre de la Défense, a été désigné pour être le président de la Commission mobilisation et sensibilisation. Aux côtés du ministre Amani Michel, qui est d’une formation différente de la nôtre, vous avez le ministre Sidiki Konaté; qui est des Forces nouvelles. Le maire Fanny Ibrahim ne vient pas là en tant que RDR ». Ce sont là des explications du président du Conseil général de Bouaké, M. Jean Claude Kouassi. Qui précise que «personne ne veut prêcher pour sa chapelle», dans l’organisation de cet événement.




« Nous venons là en tant que fils et filles de la Côte d’Ivoire qui offrent leur contribution pour que la fête de la paix soit belle. Il faut que tous ceux qui viennent de l’extérieur ou d’autres régions du pays sachent que la paix est au- dessus de tout ce que nous avons comme associations politiques, religieuses ou ethniques», ajoute M. Kouassi.




Déjà, dès l’installation officielle du comité d’organisation, composé de dix commissions techniques, le Premier ministre Guillaume Soro lui-même, Secrétaire général des Forces nouvelles, avait donné des instructions dans ce sens. Devant les représentants des syndicats, ONG et autres associations à caractère politique des zones centre-nord-ouest, qu’il a reçues plus tard à sa résidence, le chef du gouvernement a insisté sur la nécessité d’agir « pour l’Etat » à l’occasion du rendez-vous de lundi.




«S’il n’y a pas d’Etat, il n’y a pas de partis politiques», avait martelé le Premier ministre, à cette occasion. Précisant qu’une fois l’Etat restauré, les partis pourraient poursuivre «la bataille» politique.