EDUCATION FÉMININE : UN TREMPLIN POUR L’AUTONOMISATION

Ce sont 39. 797 femmes et jeunes filles qui ont été formées, de 2011 à 2017, par les Institutions de Formation et d’Education Féminine (IFEF) aux métiers du textile, à la cuisine et à la pâtisserie. Le tout soutenu par des cours d’alphabétisation et d’initiation à l’informatique et à l’entrepreneuriat. L’objectif est de les rendre opérationnelles pour démarrer une activité génératrice de revenus.

Après trois échecs au Brevet d’Etudes du Premier Cycle (BEPC), Fabienne s’est inscrite à l’IFEF pour apprendre la broderie chinoise. Avec le matériel obtenu grâce à un projet du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), elle est désormais installée à son propre compte. Massandjé, quant à elle, est propriétaire d’un atelier de couture et emploie quatre personnes. Avec les enseignements, elle a élaboré une stratégie efficace pour écouler sa production : « Pour la rentrée scolaire, nous sommes proactifs et n’attendons pas les commandes. Nous avons déjà fait 350 tenues que nous avons livrées aux commerçants et aux écoles ». Sous la tutelle du ministère en charge de la Femme, les IFEF assurent des offres alternatives d’éducation et de formation. Le pays compte 118 centres.