EDUCATION : LE MINISTRE PASCAL ABINAN A ECHANGE AVEC LES SYNDICATS SIGNIFICATIFS POUR L’APPLICATION DE L’INSTAURATION DU COURS DU MERCREDI AU PRIMAIRE

Le Ministre de la Fonction Publique et de la Modernisation de l’Administration, Pascal Kouakou Abinan a accordé, le 29 septembre, à son cabinet, une audience à des syndicats significatifs du secteur de l’éducation relativement à la mesure de l’instauration du cours du mercredi, au primaire. Cette rencontre qui s’inscrit dans le cadre de la promotion du dialogue social vise à instaurer une plate-forme d’adhésion massive à ladite réforme. Le Ministre Pascal Abinan a salué le bien-fondé de cette mesure qui a été prise « après consultation de la Ministre de tutelle avec tous les corps sociaux du système éducatif et de la société civile ». Poursuivant, le Ministre de la Fonction Publique a indiqué que l’aménagement effectué dans les emplois du temps du primaire vise à « atteindre un quantum horaire conforme aux normes internationales » à l’effet de fournir une éducation de qualité aux apprenants, non sans assurer que les syndicats « venus à la table de discussion sont plus responsables et les plus significatifs ». Il a, en revanche, regretté que cette réforme ait été « mal comprise » par certains syndicats, notamment le MIDD avec lequel il s’est déjà entretenu. M. Pascal Abinan, à cet effet, a réitéré sa ferme volonté de « radier ceux qui n’appliqueront pas cette décision ». Car pour lui, ils sont « fonctionnaires avant d’être syndicalistes », ajoutant que l’Etat a tous les moyens légaux pour faire appliquer cette loi. Il a en outre mis en garde tous ceux qui par leurs attitudes irresponsables, troubleront les cours de mercredi, avant de promettre la mise en œuvre des mesures de sécurité au sein des écoles primaires.

Pour sa part, Paul Gnélou, secrétaire général du Syndicat National de l’Enseignement Primaire Public de Côte d’Ivoire (SNEPPCI), par ailleurs porte-parole des syndicalistes s’est voulu clair : « Nous sommes venus réaffirmer notre position de respecter la décision prise par la Ministre Kandia CAMARA », car une décision entérinée par l’ensemble des syndicats à force de loi, a-t-il mentionné.

Paul Gnélou a invités ses collègues enseignant encore réfractaires à l’application de cette réforme à privilégier la voie du dialogue, gage de paix pour une école émergente.


Il est à noter que cette rencontre a enregistré la présence de quatre candidats dont le Syndicat National de l’Enseignement Primaire Public de Côte d’Ivoire (SNEPPCI), la Fédération des Enseignants du Secteur Education-Formation (FESEFCI), la Fédération des Instituteurs pour la Revalorisation de l’Ecole en Côte d’Ivoire (FIRECI) et la Coordination des Instituteurs Adjoints de Côte d’Ivoire (CIACI).