POUR UN USAGE SÉCURISÉ DES PESTICIDES : LE MINISTÈRE DE L’AGRICULTURE FORME SES DIRECTEURS RÉGIONAUX SUR LA RÉGLEMENTATION POST-HOMOLOGATION

La Direction générale de la Protection des végétaux et de la Qualité (DCVQ) du ministère de l’Agriculture et du développement Rural a organisé le jeudi 24 mai, à Yamoussoukro, un atelier de formation des directeurs régionaux dudit ministère. Pour le Directeur général de la Protection des végétaux et de la Qualité, Silué Gnénéyéri, la formation des directeurs régionaux du Ministère de l’Agriculture et du développement était nécessaire au vu de leur rôle central dans le suivi de la réglementation sur les pesticides. Membres des comités départementaux de lutte contres les pesticides illicites (CDLPI), les directeurs régionaux a-t-il expliqué, après cette formation pourront sensibiliser et former tous les autres acteurs pour un usage sécurisé des produits.

Il s’agit surtout, a-t-il insisté de veiller à une gestion rigoureuse post-homologation afin d’éviter un usage détourné dont les conséquences pourrait être fâcheuses comme le montre la crise du Profonil qui secoue des pays européens actuellement.



Pour y parvenir, les directeur régionaux se doivent d’avoir une maîtrise de la réglementation commune aux Etats membres de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) en matière de gestion des pesticides en général et de la post-homologation en particulier.



Et c’est dans ce sens que s’inscrivait l’atelier qui visait également à communiquer aux participants les actions entreprises par l’Etat pour une meilleure gestion des pesticides en Côte d’Ivoire, notamment dans la lutte contre la fraude.



Toujours dans le but de rendre les directeurs régionaux mieux aguerris dans la gestion post-homologation, ceux-ci ont reçu au cours de l’atelier, les listes actualisées des professionnels agrées des pesticides homologués ou autorisés.



Au cours de la journée de travail , la quarantaine de participants issus du Ministère de l’Agriculture et du Développement et d’organismes partenaires, ont abordé différentes questions portant aussi bien sur le mécanisme national de gestion des pesticides que les réglementations régionales qui régentent ce domaine.