DIALOGUE POLITIQUE GOUVERNEMENT-OPPOSITION: UNE ONG AMERICAINE APPORTE SON SOUTIEN AU PREMIER MINISTRE

Le Premier Ministre a reçu en audience le représentant-résident du National Democratic Institute(NDI), Dr Charles Djrepko, le vendredi 6 juillet, à la Primature. Pour le responsable de cette ONG dont le but est de soutenir et renforcer la démocratie, cette rencontre visait à féliciter et encourager le Gouvernement pour l’instauration du dialogue avec l’opposition. Dr Djrepko a assuré avoir également échangé avec le Chef du Gouvernement sur le statut de l’opposition et le financement des partis politiques en Côte d’Ivoire. Ci-dessous sa déclaration :

« Nous avons eu à rencontrer le Premier Ministre sur notre demande parce que nous tenions en tant que NDI, organisation qui appuie la démocratie et sa consolidation dans les pays africains, qui travaille dans ce sens-là en soutenant les partis politiques et les institutions de la République, nous avons apprécié hautement le conclave qui s’est tenu parce que notre conviction c’est que les partis politiques ne peuvent pas rester en marge de la réconciliation. Ils ont été un peu les acteurs de la crise, et il faut qu’ils participent à la réconciliation.

Et cette volonté manifestée par le Chef de l’Etat et le Premier Ministre d’instaurer le dialogue entre le Gouvernement et l’opposition est quelque chose d’éminemment positif et nous y attachons beaucoup d’importance. Nous y attachons de l’importance.

Notre démarche c’était de venir nos vives félicitations et nos félicitations au Gouvernement à travers le Premier Ministre pour cela. Ensuite dire au Premier Ministre notre haute appréciation du climat qui a prévalu au conclave de Grand-Bassam et les conclusions auxquelles ce conclave est parvenu. Notamment la question de savoir comment faire pour que le processus électoral devienne véritablement un processus vraiment consensuel et pacifique.


Deuxièmement, comment faire pour que le cadre des partis politiques soit normalisés à travers un projet de loi sur le statut des partis politiques et que la question du financement des partis politiques soit réglée par une loi qui existe et qu’on peut améliorer. Nous pensons que tout cela est très bien.

Et puis il faut discuter pour trouver les voies de sortir de la situation crée par la crise où certains se retrouvent aujourd’hui en détention. En discutant on peut trouver des solutions. Et le conclave de Grand-Bassam a été un bon pas dans cette direction. Nous avons manifesté au Premier Ministre la disposition de notre organisation à accompagner les acteurs du conclave dans leur quête de réaliser les objectifs qu’ils se sont donnés. »