AUDIENCE-PETROCI

M. Fadika Kassoum, Directeur Général de PETROCI, et des partenaires pétroliers ont été reçus, le jeudi 25 octobre 2007, par le chef du Gouvernement, à la Primature.

M. Fadika Kassoum, Directeur Général de PETROCI, et des partenaires pétroliers ont été reçus, le jeudi 25 octobre 2007, par le chef du Gouvernement, à la Primature.



A l’issue de cette audience M. Fadika Kassoum, DG de PETROCI a expliqué les raisons de cette visite : « Nous sommes venus voir le Premier ministre parce que c’est le chef du Gouvernement et donc, tout ce qui se fait d’important dans le pays doit lui être communiqué. Et ensuite, sur instruction du président, qu’il participe avec nous à la mise en place, au démarrage des travaux de la seconde raffinerie que le président a approuvée et dont l’équipe est constituée de PETROCI, de deux partenaires américains pour l’instant. Mais je pense que nous allons travailler à intégrer d’autres partenaires d’ailleurs ou de Côte d’Ivoire. La raffinerie sera construite à Abidjan. Nous sommes venus, après avoir rencontré le président de la République, présenter ce projet au Premier ministre et lui demander de réserver pour nous dans son calendrier une date à laquelle nous allons procéder à la pause de la première pierre autour du 15 du mois de novembre. C’est cela la principale raison de notre visite ». M. Kassoum a ajouté ceci : « Nous sommes donc venus l’informer de la période que nous avons choisi pour la pause de la première pierre et sur la base de son programme ont retournera voir le président de la République et on consultera notre ministre pour nous assurer que tout le monde est d’accord sur la date qui sera ensuite communiquée à la presse. Pour l’instant, nous ne pouvons annoncer la date. Quand elle sera fixée, vous la saurez. Mais ce sera très bientôt. Dans moins d’une semaine, je pense ». Concernant la localisation géographique de la raffinerie, le DG de PETROCI a déclaré : « Pour des raisons techniques, le président de la République avait souhaité que la raffinerie se fasse à San Pedro. Pour des raisons techniques qui ont un impact sur les coûts des investissements, nous avons obtenu du président qu’il nous permettre de la faire à Abidjan, de l’autre côté du canal, dans la bande qui est entre la lagune et la mer. Les études de faisabilité ont été faites et le coût est d’environ 1, 4 milliards de dollars US. C’est un investissement important. Je voudrais ajouter aussi que sur ce projet, nous travaillons aussi avec des investisseurs américains. Ce qui est important, le président de la République l’a dit lors de son voyage à New York où il a rencontré ces investisseurs, c’est un signe que la Côte d’Ivoire est en train de sortir de la guerre. C’est un signe important. Ensuite, le fait d’avoir ce niveau d’investissement des partenaires américains est un signe de confiance de la part de ce pays. Comme vous le savez, ce pays ne laisse pas ses investisseurs aller partout où ils veulent sans les orienter. Il peut même leur interdire d’aller dans des zones qu’il ne trouve pas sécurisées. Si les Etats-Unis ont autorisés ces investisseurs à venir en Côte d’Ivoire, c’est la preuve que malgré le peu de confiance que nous pouvons avoir en Côte d’Ivoire, c’est que nous sommes vraiment sur le chemin de la paix. Ce projet doit être pris aussi comme un message fort de paix vers laquelle la Côte d’Ivoire doit aller. Et PETROCI est très fier de cela ».