RESEAU DES INSTANCES AFRICAINES DE LA COMMUNICATION

M. Luc Adolphe Tiao, Président en exercice du Réseau des instances africaines de régulation de la Communication et M. Sy Savané, ministre de la Communication on eu un entretien avec le chef du Gouvernement le mercredi 13 février 2008.

A l’issue de cette audience, M. Luc Adolphe Tiao a fait la déclaration suivante : « Je suis en ce moment en Côte d’Ivoire à l’invitation de mon homologue Diégou Bally, président de la Communication audio-visuelle pour rapprocher nos relations et surtout préparer un grand événement qui aura lieu en Côte d’Ivoire. Je veux parler du 10ème anniversaire de la création du réseau des instances africaines de la communication. Donc, nous avons eu ce plaisir d’avoir été accompagné par M Diégou Bally et le ministre de la Communication pour rendre une visite de courtoisie au chef du Gouvernement pour lui parler de cet événement qui va se tenir au mois d’août en Côte d’Ivoire, recueillir ses conseils, également avoir son appui. Nous avons été confortés. Le Premier ministre nous a accordé une oreille attentive et il s’est engagé à faire en sorte que cet événement soit un succès. La situation de la régulation en Côte d’Ivoire n’est pas très différente de celle que nous connaissons au Burkina Faso ou ailleurs en Afrique. Les instances de régulation sont relativement récentes et malheureusement, nous somme entre le marteau et l’enclume. Nous sommes souvent sous des pressions politiques. Mais, nous faisons aussi face aux contestations des journalistes. Quand nous prenons une décision contre un organe de presse, cela fait beaucoup de bruits. Pourtant la régulation est indispensable dans la société. Elle est indispensable pour continuer à assainir le paysage médiatique, elle est indispensable pour créer la cohésion nationale. Parce que la liberté de la presse, c’est une liberté que nous défendons, mais ce n’est pas une liberté qui est sans limite et le rôle du régulateur, c’est de rappeler de temps en temps que la liberté dont jouissent les journalistes, a également une limite et elle a besoin d’être exercée avec responsabilité ».