DISCOURS INTEGRAL DU PREMIER MINISTRE A L’OCCASION DE SA RENCONTRE AVEC L’UVICOCI - 9 NOVEMBRE 2007 - CRRAE

Monsieur le ministre de l’Economie et des Finances,
Monsieur le ministre de la Ville et de la Salubrité Urbaine,
Messieurs les Directeurs de Cabinet,
Monsieur le président de l’Union des Villes et Communes de Côte d’Ivoire,
Mesdames et Messieurs les maires,
Mesdames et Messieurs,

Je voudrais commencer par dire toute ma joie ce jour de me retrouver en face de nos maires

Monsieur le ministre de l’Economie et des Finances,

Monsieur le ministre de la Ville et de la Salubrité Urbaine,

Messieurs les Directeurs de Cabinet,

Monsieur le président de l’Union des Villes et Communes de Côte d’Ivoire,

Mesdames et Messieurs les maires,

Mesdames et Messieurs,



Je voudrais commencer par dire toute ma joie ce jour de me retrouver en face de nos maires. J’en suis heureux. Quand je dis nos maires, je regarde Mme Aka-Anghui, elle est maire et mère. Je voudrais dire toute ma joie d’être là et remercier particulièrement le bureau de l’UVICOCI, donc le président du bureau de l’UVICOCI qui a tout mis en œuvre pour que cette rencontre se tienne.



C’était important que nous rencontrions les maires pour parler et surtout pour que le Premier ministre s’informe et s’instruise des difficultés de nos maires. Je pense que c’est extrêmement important parce que les maires ont pu avoir le sentiment d’être négligés, d’être exclus de la vie politique de la nation et surtout de la sortie de crise. C’est pourquoi, il était important qu’à un si haut niveau, le Gouvernement puisse rencontrer les maires pour échanger avec eux et surtout leur dire que le gouvernement attachait de l’importance à la responsabilité et aux prérogatives qu’ils assument. Et ma présence ce matin le rappelle. Je voudrais donc, au nom du Gouvernement, vous saluer et au nom du président de la République. Et vous dire que j’entends faire en sorte que les différentes préoccupations que vous posez soient réglées. Mais mon problème est de ne pas faire des promesses que je ne peux pas tenir. C’est de faire des promesses que je tiendrais.




C’est pourquoi au-delà de cette rencontre, je recevrai le bureau de l’UVICOCI avec les ministres, pour qu’on prenne point par point (les problèmes que vous posez) et qu’en face, on mette les solutions possibles, ce qui peut être fait et avec des délais d’exécution. Je pense qu’aujourd’hui, cette rencontre avait pour objectif de faire en sorte que tous les maires aient par notre présence, la possibilité de constater que le Gouvernement est soucieux et que le Gouvernement entend restituer la place qui est la leur et surtout saluer et renforcer la responsabilité des maires.




Le président de l’UVICOCI a situé ces responsabilités à trois niveaux. Il a parlé de la situation des maires en zones Centre, Nord et Ouest. A ce niveau, je voudrais reconnaitre qu’il y a beaucoup à faire pour la simple raison que moi-même, en tant que Secrétaire général des Forces Nouvelles, je sais quelles sont les difficultés des maires dans ces régions. Je sais quelles sont les difficultés. Certains maires ont dû quitter ces zones, d’autres ont pu rester et on essayé de collaborer avec les Forces armées des Forces Nouvelles et la collaboration n’a pas été forcément facile partout. Je le sais puisque moi-même j’ai été à plusieurs reprises saisi pour intervenir. Mais je pense que cette question doit être réglée et je vais la régler. Je vais la régler en ce sens que nous allons voir avec les Forces Armées des Forces Nouvelles comment dans ces régions les maires vont monter en puissance dans l’exercice de leurs prérogatives. Autant je l’ai dis pour les préfets et les sous-préfets, je le redis encore pour les maires. Il faut s’armer de patience et surtout et être de vrais pédagogues. Parce que chacun a le devoir de faire en sorte que le but que nous poursuivons, qui est la réunification du pays, soit une réalité.




Je sais que beaucoup d’entre vous ont souffert de tracasseries, d’humiliations. Quelque fois, nous en avons été témoins. Comme le disait le président Félix Houphouët-Boigny, pour la paix pour son pays on ne peut considérer qu’un sacrifice est trop grand pour le consentir. Je pense que tous ceux qui ont souffert dans leur chaire, tous ceux qui ont été humiliés dans ces régions, je ne peux que leur demander de s’armer de patience, de garder espoir parce que nous sommes en train de travailler, parce que nous ne pouvons faire autrement que de discuter, que de dialoguer, que d’expliquer, de persuader et de convaincre de la nécessité d’aller à la réunification. Je ne peux que les rassurer aujourd’hui, non seulement de mon soutien, mais aussi de ma détermination et de mon engagement à faire sorte que les mairies dans ces régions puissent reprendre l’ensemble de leurs prérogatives et puissent travailler pour le bien des populations dont elles émanent. C’est donc quelque chose qui va se faire et c’est même important qu’on se soit rencontré aujourd’hui parce que, après cette rencontre, nous pourrons fermement et clairement instruire sur l’ensemble du territoire toutes les forces pour qu’elles concourent à l’amélioration des rapports avec les maires. Mais je sais qu’il y aura encore quelques difficultés. Je suis à la disposition des maires pour qu’on me saisisse pour me dire que dans telle ville ou dans telle autre commune, il y a tel ou tel problème. Je serai là pour avoir ensemble, par la concertation, comment on règle le problème.




Je pense que c’est ce que je peux vous proposer et les maires doivent savoir qu’ils ont le soutien du Gouvernement et du Premier ministre. A partir d’aujourd’hui, je pense que les maires doivent retourner dans les zones et commencer à travailler. Les sous-préfets sont partis, les préfets son partis. Ils ont commencé à travailler. Dans des régions, cela a été plus facile que d’autres. Mais tous les jours, au quotidien, nous étions là pour que chacun exerce sa responsabilité. Je voulais donc le dire aussi aux maires et leur préciser que nous ne les avons pas oubliés.




Je sais que parmi les problèmes qui ont été évoquées, beaucoup relèvent, comme l’a dit quelqu’un, des finances. Et je dois dire qu’avant que nous soyons à la tête du Gouvernement, nous avions déjà, avec le ministre de l’Economie et des Finances, puisque nous travaillions dans le gouvernement ensemble, souhaité qu’il y ait le redéploiement des finances au Nord. Et je me réjouis de voir que le ministre y a travaillé. Aujourd’hui, nous avons pu commencer déjà dans des régions un certain nombre d’opérations. Je l’encourage à renforcer, à consolider ce travail qui a déjà été engagé et à faire en sorte d’aller plus loin. Il y a quelques jours déjà j’ai engagé un débat avec lui pour le redéploiement des régies financières au Nord. Je pense que si cela était fait, cela aiderait au fonctionnement des municipalités au Nord. Nous sommes donc en train de travailler pour vous dire que des choses sont en route, des choses sont en train d’être faites pour que nous arrivions à une situation de normalité.




Je pense que les autres aspects, sur les budgets de fonctionnement, sur les indemnités des maires, ce sont des questions que nous allons discuter directement avec le bureau pour dire ce que nous pouvons faire rapidement et ce qui nécessitera un peu plus de temps pour être réalisé. Je pense que le plus important, c’est de tenir un langage de vérité et de ne pas faire de fausses promesses. Parce qu’en l’état actuel des choses, la trésorerie de l’Etat est difficile. Je dois l’avouer pour avoir au quotidien la possibilité et l’occasion de vérifier tout ce qui est en train d’être fait et toutes les difficultés que nous avons.




Vous savez très bien que nous avons tout fait dès notre nomination le 29 mars et après la mise en place du Gouvernement le 7 avril, parce que souvent quand les gens parlent, ils oublient les dates repères. Le Gouvernement a été mis en place le 7 avril. Parce que même quand vous êtes nommés Premier ministre, si vous n’avez pas de Gouvernement, vous ne pouvez rien faire. Ce n’est que le 7 avril que le Gouvernement a été mis en pace et que nous avons commencé aussitôt à travailler à la sortie de crise. Et c’est la même chose que je dis aux partenaires internationaux qui doivent nous aider à financer le programme de sortie de crise. C’est l’histoire de l’œuf et de la poule : Ils nous disent, il faut avancer et on vous donne les moyens. Or sans les moyens, nous ne pouvons pas avancer. Il faut donc bien savoir comment est-ce qu’on fait pour avancer. C’est dans ces difficultés qu’après le 7 avril, nous avons entrepris de mener un certain nombre d’action pour accélérer la sortie de crise. Le 7 avril, j’ai été nommé. Le 29 avril, le même mois, nous étions en train de supprimer la zone de confiance. Le 7 mai, nous étions en train d’installer le Centre de Commandement Intégré (CCI). Quand j’ai installé le Centre de Commandement Intégré, un mois après, on me dit qu’il ne fonctionne pas. Je me suis dit, mais enfin, quelque chose qui vient d’être créer (…) Même un enfant, un mois après sa naissance, il ne marche pas. On installe le Centre le 7 mai, un mois après, on me dit qu’il ne fonctionne pas bien. J’ai dis, mais attendez, soyons patient. Je comprends que 4 ans de crise, cela crée des impatiences, mais le gouvernement est là depuis le 7 avril. Après l’installation du CCI le 7 mai, le 29 mai, nous avons signé le décret sur les magistrats. Un décret qui n’avait pas été signé depuis des années. Nous avons fait signer les décrets sur les préfets, les réaffectant dans les zones Centre, Nord, Ouest. Le 29 juin, un mois après, j’allais à Bouaké installer les magistrats quand il y a eu un attentat contre mon avion, qui mettait en indisponibilité la moitié de mon Cabinet à la Primature. 4 morts, plusieurs blessés : c’étaient tous mes collaborateurs, notamment de la sortie de crise. Le Même 29 juin, j’installe quand même les magistrats, parce qu’il fallait le faire. Je reste à Bouaké pour dix jours parce que certains venaient à Bouaké pour saluer le Premier ministre. Je vais à Ouagadougou. Je suis donc le 14 juillet à Abidjan. Deux semaines après, le chef de l’Etat est à Bouaké, on brûle 2000 armes le 30 juillet. On ne s’est pas reposé. On n’est même pas allé dans un hôpital pour se reposer pour dire qu’on a vu des roquettes exploser dans notre avion, soucieux que nous étions de faire avancer les choses. Le 7 août, j’étais à Abidjan pour la première fois pour un défilé depuis le 19 septembre 2002. Les deux armées étaient ensemble pour défiler sur l’ensemble du territoire. Le 10 août, le Gouvernement partait en vacances. Je reviens ici le 29 août, je suis confronté à une crise sociale : Grève des médecins, grève des infirmiers, grève des greffiers. Je ne peux pas dire que je suis là uniquement pour les audiences foraines, je ne règle pas le problème des médecins. Ce sont des nuits blanches que nous avons passées pour régler ce problème.




A peine je sors de la crise sociale, j’engage les discussions pour les audiences foraines. Le 25 septembre, je lance les audiences foraines. Je veux dire que je n’ai même pas eu le temps de pleurnicher sur mon sort. Ce que j’avais à l’esprit, c’était comment je fais avancer les choses. Le 25 septembre, je lance les audiences foraines qui étaient devenues comme une sorte de catharsis. Il fallait forcément les lancer pour voir si une semaine après il n’y aurait pas de morts, il n’y aurait pas d’émeutes. Nous avons réussi à les lancer. Plus d’un mois après, il n’y a pas encore d’émeute sur les audiences foraines. Et ces audiences foraines montent en puissance. On me dit : elles ne vont pas vite. Vous avez raison. Sauf que l’Etat n’a pas d’argent pour accélérer les audiences foraines. Il faut que vous sachiez la vérité. Nous avons mis 25 équipes. Non pas parce que nous aimons le chiffre 25, mais pace que nous n’avions pas d’argent pour mettre plus d’équipes en route. Il nous fallait payer des véhicules. On n’avait pas les moyens pour les payer tous. Si on voulait attendre nos partenaires internationaux, jusqu’à aujourd’hui, je n’aurais pas lancé les audiences foraines. J’ai dû appeler le ministre de l’Economie et des Finances pour lui dire de prendre de l’argent dans nos propres caisses pour lancer l’opération. S’ils veulent nous aider après, ils viendront nous soutenir. C’est ce que nous avons fait. Il n’était pas prévu que l’argent parte des caisses de l’Etat.




Mais face aux soucis que nous avions de lancer les audiences foraines, on a pris l’argent de l’Etat de Côte d’Ivoire pour lancer les audiences foraines. Je voudrais le dire aux maires, parce que vous êtes des relais auprès des populations, vous êtes des élus. C’est à vous de parler aux populations, de leur expliquer l’action du Gouvernement, ce que nous sommes en train de faire pour la sortie de crise. Les équipes des audiences foraines ont été augmentées maintenant. Nous allons aller à 111 équipes. Le tout étant que dans la décision que le président a signé, c’est chaque équipe des audiences foraines qui fixe ses dates. Dans les 111 équipes, chacune aura trois mois pour réaliser ses audiences foraines. Aucune région, aucun département ne sera lésé, puisque chaque équipe, quand elle démarre, a trois mois pour terminer. Ce sont les instructions que nous avons données aux uns et aux autres. Parce que certains croyaient que lancer le 25 septembre, le 25 décembre, c’est terminé. Non. Chaque équipe des audiences foraines, si elle a commencé le 31 octobre, finira naturellement trois mois après. Si elle commence le 31 décembre, finira trois mois après. Je pense que cela doit être clair pour tout le monde. Personne ne sera lésé dans le temps des audiences foraines. Je pense que vous pouvez rassurer les populations et leur dire que l’opération a été lancée. Elle va monter progressivement en puissance et je pense humblement que ce sera à la satisfaction de tous. Je peux quand même me réjouir que si on considère que c’est lent, au moins ce n’est pas bloqué. Je pense que c’est une bonne chose.




Je peux aussi dire à mesdames et messieurs les maires qu’il y a bien d’autres processus : Le processus d’identification. Le Directeur de Cabinet du ministre de l’Intérieur le disait : aujourd’hui même se tient à Ouagadougou la réunion du Comité d’Evaluation et d’Accompagnement (CEA). Cette réunion s’appuiera sur le choix de l’opérateur technique et sur d’autres questions à l’ordre du jour. J’espère que très rapidement, l’évaluation qui se fera là-bas nous permettra à nous, Gouvernement, d’avancer assez rapidement dans l’identification des populations. Mais il y aussi la préoccupation de la sécurité sur l’ensemble du territoire. Et là aussi, il faut que nous soyons transparents avec les maires. Nous avons décidé de lancer le service civique national. Ce service civique permettra effectivement d’encadrer environ 40 mille jeunes. Ce qui, à mon avis, est considérable. Parce que les 40 mille jeunes ont pour particularité de s’être familiarisé au maniement des armes. Personne n’ira au Centre de service civique avec une arme. Cela permettra de contribuer énormément au désarmement et par conséquent à la sécurisation du territoire. Parce que le débat mené précédemment sur le désarmement, qui était de dire qu’on fixe une date et on demande aux gens de déposer les armes. Je pense que ce serait difficile. C’est pourquoi nous n’avons pas avancé dans le désarmement. Ceux qui ont pris les armes, que ce soient les groupes d’auto-défense ou d’autres, à un moment donné, l’arme devient le moyen de subsistance et de survie. Vous ne pouvez pas lui dire de déposer l’arme si vous ne lui proposez pas à la place une perspective de carrière, de métier ou de travail. Et moi, j’ai décidé de fonctionner par la persuasion. Ceux qui seront là au niveau des Forces Armées des Forces Nouvelles et qui ne seront pas retenus pour aller dans la nouvelle armée, iront au service civique.




Dans le service civique, ils auront la possibilité d’apprendre un métier et de sortie au bout du service civique pour travailler. Ce que tous ceux là demandent, ce n’est que d’avoir et d’assurer la pitance quotidienne chez eux à la maison. L’Etat a le devoir et la responsabilité de faire en sorte qu’ils aient une formation qualifiante et qu’ils aient du travail. Je pense que c’est cette approche qui est la bonne. Même si, comme par ailleurs cela s’est fait, on nous demande de donner à ces jeunes le filet de sécurité qui tourne autour de 200 mille, pour d’autres 300 mille, pour d’autres 500 mille, aujourd’hui, si tu donnes 200 mile francs à quelqu’un, il va manger dans un bon maquis, quand il en sort, il n’a plus 10 mille francs sur lui. S’il a bien mangé, les 200 mille sont finis. Le lendemain, il va redemander de l’argent ou le lendemain, il aura la tentation d’aller reprendre une arme. Or, l’objectif c’est de sécuriser durablement. C’est pourquoi, nous pensons qu’il faut plutôt du travail à ces jeunes. C’est pourquoi, nous sommes en train, avec les partenaires, de travailler pour que le service civique soit une réalité concrète. Cela a marché dans d’autres pays. Cela a marché en Afrique du Sud, cela a marché à Madagascar. Cela peut marcher en Côte d’Ivoire. Il est important que les maires s’impliquent. Nous avons fait plusieurs ateliers sur ce service civique. Le Gouvernement a aujourd’hui les textes et nous allons discuter, adopter le texte sur le service civique et le mettre en œuvre.




Voici mesdames et messieurs les maires, les points qui me paraissaient importants d’aborder avec vous. Pour encore redire aux uns et aux autres que je comprends les impatiences, je comprends les critiques qui sont faites et que j’accepte. Car elles doivent nous aider à tirer en nous-mêmes l’énergie nécessaire pour faire avancer le processus de sortie de crise. Je voudrais, quant à ceux qui pourraient être inquiets, les rassurer. Les rassurer quant à notre détermination. Notre moral est forgé pour affronter bien des difficultés. Notre responsabilité, c’est de conduire le processus jusqu’à son terme. Nous le ferons avec le soutien de tous. Je souhaite que les Ivoiriens et les Ivoiriennes s’impliquent pour que nous réalisions la paix, pour que nous puissions définitivement tourner cette page sombre de notre histoire. Parce qu’en fait, le vrai enjeu, c’est le développement de notre pays, c’est créer des richesses. C’est de permettre à cette brave femme, qui est au village, d’avoir accès au développement. Je pense que cela doit être la préoccupation de tout dirigeant, de tout responsable. Cela doit être aussi la préoccupation de vous les maires en qui les populations ont placé une confiance et qui attendent en retour que vous puissiez apporter satisfaction à leurs difficultés et à leurs préoccupations.




Merci d’être venus. Je crois que le ministre Mel a laissé une porte ouverte pour dire qu’on légifère et que les générations se succèdent. Je sais que vous avez des préoccupations sur l’ordonnance qui a déjà été signée. Mais comme nous allons travailler avec le président de l’UVICOCI et son bureau sur l’ensemble de ces questions. Je vous promets un esprit d’ouverture. Je vous promets ma disponibilité pour que nous puissions prendre ensemble, et convaincus ensemble de la justesse des décisions que nous allons prendre, pour régler au fur et à mesure les problèmes qui sont ceux des maires, et par conséquent ceux de toutes les populations de nos régions.




Je vous remercie.