CENTRE D’HEMODIALYSE DU CHU DE YOPOUGON : LE PREMIER MINISTRE OFFRE DES MEDICAMENTS ET UN CHEQUE DE 10 MILLIONS DE FCFA

Le Premier ministre Guillaume Soro a offert, le mercredi 29 avril 2009, des médicaments et du matériel au Centre d’hémodialyse du Centre Hospitalier Universitaire (CHU) de Yopougon. La cérémonie a eu lieu en présence du Pr. Kader Kéita, Directeur du CHU, de M. Jean-Félicien Gbamanan Djidan, maire de la commune et de Mme Fatoumata Hamza-Bamba, représentant le ministre de la Santé et de l’Hygiène publique à la cérémonie.

A la fin de la cérémonie, le chef du Gouvernement a expliqué le sens de ce don au CHU de Yopougon. « Nous sommes d’abord venus pour les malades qui nous ont sollicités. Cela me parait important que même ceux qui sont biens portant comprennent bien qu’il y a des instants dans la vie où le corps humain se fragilise. Nous sommes donc venus d’abord apporter du réconfort sur le plan humain. Vous avez constaté qu’avec cette cérémonie de dons, il y a beaucoup de chose à faire dans le cadre de a politique générale de santé dans notre pays. C’est pourquoi, je l’ai expliqué au Directeur du CHU et au personnel que j’ai félicité. Nous avons de grandes compétences à ce niveau. Je leur ai bien expliqué que les problèmes structurels. Il y a ces problèmes de budget aussi, nous le savons. Mais il faut avoir une politique cohérente. C’est pourquoi avec les bailleurs de fonds.

Dans le cadre de la réduction de la pauvreté dans notre pays, nous avons décidé de mettre en première place, loge des priorités la santé. Il ne pouvait y avoir un signal plus fort du Gouvernement pour montrer que nous sommes conscients des difficultés du secteur de la santé et que nous avons décidé de prendre nos responsabilités et de prendre en charge cette question. Nous avions avec le Directeur du CHU engagé un débat. Ce serait un véritable gâchis, qu’aujourd’hui, après avoir investit autant de milliards et d’argent dans nos infrastructures sanitaires, que nous ne puissions pas avoir la ressource nécessaire non seulement pour une remise à niveau, mais aussi pour le développement des infrastructures. Nous en sommes conscients, nous allons y travailler.

Mais la cérémonie est d’autant plus importante qu’elle donne trois messages : les maladies du rein ne sont pas l’apanage de l’âge. Je me rends compte que des enfants d’un an, deux ans sont exposés à ces maladies. Il faut sensibiliser les populations pour que déjà à bas âge, cette maladie soit prise en charge.

Le deuxième message, c’est celui de la prévention. Au lieu d’attendre d’être atteint, mieux vaut que de telles campagnes de sensibilisation soient organisées pour que la prise en charge soit déclenché tôt et que la guérison s’en suive beaucoup plus aisément.

Le troisième message que cette visite lance aux populations, c’est que nous sommes dans une situation difficile. Nous sommes en train de nous battre pour que la Côte d’voire sorte de la crise pour qu’elle retrouve la normalité. Afin que grâce à cette normalité pour permettre que grâce à cette normalité, à la stabilité et à la paix, les gouvernants puissent justement dans une planification, prendre en charge les questions de la santé ».