COOPERATION SANITAIRE INTERNATIONALE : DR GOUDOU-COFFIE PRESIDE LE DEMARRAGE OFFICIEL DES ACTIVITES DU PROGRAMME DE SECURITE ALIMENTAIRE MONDIALE (GHSA) EN COTE D’IVOIRE

La Ministre de la Santé et de l’Hygiène Publique, Dr Raymonde GOUDOU-COFFIE, a présidé, le 14 avril, à l’Institut national d’hygiène publique (INHP) de Treichville, le lancement officiel des activités du Programme de Sécurité alimentaire mondiale (GHSA : en anglais Global Health Security Agenda) en Côte d’Ivoire. Cette cérémonie s’est déroulée en présence du Premier secrétaire chargé d’Affaires de l’ambassade des USA en Côte d’Ivoire, SEM Andrew Haviland, de la Représentante par intérim de l’OMS Côte d’Ivoire, Dr Djamila Cabral, et d’autres personnalités.

Programme du Gouvernement américain auquel la Côte d’Ivoire est éligible depuis février 2015 et mis en place afin de renforcer la capacité des pays à appliquer toutes les dispositions du Règlement sanitaire international (RSI 2005), il a pour objectif de réunir les parties prenantes nationales et les partenaires du Programme autour de la vision « One Health » ou « Une Santé ».

La ministre de la Santé et de l’Hygiène Publique a noté que « ce Programme vient renforcer les capacités des pays à prévenir, détecter, riposter face aux menaces de santé publique en tous genres, surtout celles qui ont une portée internationale comme l’Ebola, les virus Zika et Lassa ou les déversements des déchets toxiques ».
Et d’ajouter que « le lancement dudit programme « exalte la coopération internationale qui formalise la solidarité internationale face aux menaces de santé publique ».
Promettant que « le Gouvernement apportera son soutien continu à tous les niveaux afin d’assurer une application totale de la vision (Une santé) », elle a annoncé « un projet de décret en cours d’élaboration pour en formaliser le cadre institutionnel ».

En tant que partenaire, Dr Jamila Cabral, Représentante par intérim de l’OMS « a encouragé une mise en œuvre intersectorielle du RSI 2005 et la promotion de l’approche « un monde une santé » à travers des programmes communs entre la santé humaine et la santé animale ».

Elle a également « réaffirmé le soutien de l’OMS et son engagement à collaborer pleinement dans la mise en œuvre de cette initiative ».
Au nom des Etats-Unis, SEM Haviland a confié que « la meilleure défense est la coopération et la transparence pour faire face ensemble aux épidémies ou autres menaces ».

C’est pourquoi, a-t-il expliqué, les USA et la communauté internationale « appuient la Côte d’Ivoire quand elle fait montre de sa volonté de mettre en œuvre les activités essentielles qui contribuent à une meilleure sécurité sanitaire dans la sous-région ».

Les actions à mener pour la première année au niveau de la Côte d’Ivoire ont été confiées à l’INHP (point focal national pour assurer la coordination, l’organisation et le suivi du GHSA), l’Institut Pasteur de Côte d’ivoire, Aconda-VS et International Rescue Committee (IRC).

Elles portent, entre autres, sur la mise en place d’un système national de biosécurité et de bio-sûreté, la prévention des zoonoses, le renforcement du système national de laboratoires, le renforcement des systèmes d’information/notification.