INFRASTRUCTURES SANTAIRES: INAUGURATION DE L’UNITE DE NEPHROLOGIE PEDIATRIQUE DE YOPOUGON POUR TRAITER LES PATHOLOGIES RENALES DES ENFANTS

Le Ministère de la Santé, à travers la Société ivoirienne de Néphrologie, a procédé le 11 mars au CHU de Yopougon, à l’inauguration de l’Unité de néphrologie pédiatrique de Côte d’Ivoire. Cette unité vient renforcer les capacités du système sanitaire ivoirien dans la prévention et le traitement des pathologies rénales. Logée au sein du CHU de Yopougon, cette unité, qui est la seule de la sous-région, est dotée de salles d’hospitalisation, de lits de dialyse péritonéale et des équipements sanitaires de pointe.

Pour Joseph Gnandré, Directeur de cabinet du Ministère de la Santé et de l’Hygiène publique, représentant, à l’occasion, Dr Goudou-Coffie, « cette inauguration est l’expression de l’aboutissement d’un rêve, celui de faire bénéficier aux enfants les mêmes soins que les adultes ».

Car aucun des centres de dialyse n’est doté de matériel adapté à la dialyse des tout-petits. Toujours selon lui, la mise en place de cette infrastructure est le fruit d’une vision noble de la société de néphrologie et des partenaires techniques et financiers. Avant d’annoncer qu’ « il reste sensible à la mobilisation des partenaires».

Il a réaffirmé par ailleurs, l’engagement du Gouvernement à contribuer à restaurer le système de santé en profondeur et à faire en sorte que les enfants puissent avoir des soins de qualité.

Edmond Assemian, Directeur général du CHU de Yopougon a révélé que la maladie rénale des enfants est devenue un problème de santé publique. Pour lui, réduire le taux de prévalence de ces pathologies doit être une priorité pour l’Etat. Pour cela, il a souhaité la mise en place d’un dispositif règlementaire ayant pour vocation de mieux prendre en charge les enfants.

Pr Adonis Laurence Koffi, Directrice de l’unité de Néphrologie, a pour sa part, marqué son satisfécit pour l’inauguration de cette infrastructure sanitaire. Révélant qu’elle servira à dialyser les enfants qui présentent des cas d’urgence et qui font des insuffisances rénales aigues. « Nous attendons la subvention de l’Etat de sorte à payer 1 500 FCFA pour les soins au lieu de 150 000FCFA ».