SANTE : LA DIRECTRICE REGIONALE DE L’OMS POUR L’AFRIQUE, DR MATSHIDISO MOETI, EN VISITE OFFICIELLE DE TROIS JOURS EN COTE D’IVOIRE

Le Directeur régional de l’OMS pour l’Afrique, Dr Matshidiso Moeti, est en Côte d’Ivoire du 28 février au 2 mars, afin de renforcer la collaboration avec la Côte d’Ivoire. Dr Matshidiso Moeti qui en est à sa première visite officielle en terre ivoirienne depuis sa prise de fonction en novembre 2014, rencontrera les plus hautes autorités du pays. En l’occurrence le Président de la République, le Premier Ministre, la Ministre de la Santé et de l’Hygiène Publique et d’autres membres du Gouvernement.

Elle mettra également à profit son séjour pour s’entretenir avec la Représentante Spéciale du Secrétaire Général des Nations-Unies et le Coordonnateur résident du Système des Nations Unies en Côte d’Ivoire, les Chefs d’agences et d’autres partenaires au développement du secteur de la santé.
Première femme à occuper ce poste, Dr Moeti a lancé un vaste programme de transformation sur la façon de travailler de l’OMS dans la région africaine.

Pour ce faire, elle a bâti son programme sur cinq domaines prioritaires : Améliorer la sécurité sanitaire et mettre fin à l’épidémie de la maladie à virus Ebola, renforcer les systèmes nationaux de santé, maintenir l’accent sur les Objectifs du Millénaire pour le Développement et les Objectifs de Développement Durable liés à la santé. Egalement agir sur les déterminants sociaux de la santé et mettre en place un Secrétariat de l’OMS capable de répondre aux besoins et axés sur les résultats.

« Vétéran » de la santé publique justifiant d’une expérience de plus trente-cinq années aux niveaux national et international, Dr Moeti, a géré l’équipe Afrique et Moyen-Orient de l’ONUSIDA à Genève, de 1997 à 1999, avant de rejoindre l’OMS.

Grâce à sa collaboration avec l’OMS, la Côte d’Ivoire a enregistré la réduction de 39% du taux de mortalité infanto-juvénile passant de 153 pour 1000 naissances en 1990 à 93 pour 1000 naissances en 2015.

Il faut noter en outre, l’augmentation des taux de couverture vaccinale, la construction et la réhabilitation de plusieurs infrastructures sanitaires, l’adoption et la promulgation de la loi portant instauration de la Couverture Maladie Universelle et la mise en place de la politique de la gratuité ciblée pour la prise en charge du couple mère-enfant. Aussi, la prise en charge du paludisme et les urgences médico-chirurgicales sous 48 heures, de même que la certification par l’OMS pour l’arrêt de la circulation du ver de Guinée et de la poliomyélite.