BAKARY SANOGO, DIRECTEUR DU CICG : « LA PROXIMITE DES CENTRES DE SANTE EST UNE EXPRESSION DE L’AMELIORATION DES CONDITIONS DE VIE DES POPULATIONS »

Abidjan, le 03 mai 2018 -"Impact Développement" est une publication du Centre d’Information et de Communication Gouvernementale (CICG) axée sur les résultats et impacts des actions de développement du gouvernement. Le 3ème numéro présente le renforcement des infrastructures et équipements sanitaires sur l’ensemble du territoire, avec le constat que les centres de santé sont de plus en plus proches des populations. Pour le Directeur du CICG, Bakary Sanogo, cela est l’expression d’une amélioration des conditions de vie des populations.

"Impact Développement’’ n°3 indique que les centres de santé sont de plus en plus proches des populations. Qu’est-ce que cela traduit?
La santé est un secteur capital pour le gouvernement. Depuis la fin de la crise post-électorale, il a mis en œuvre une politique vigoureuse pour faciliter l’accès des populations aux soins de santé. De 2012 à 2017, ce sont d’importants investissements qui ont été consacrés à la réhabilitation, la construction et l’équipement de centres de santé, afin de garantir une meilleure offre sanitaire. Aujourd’hui, les résultats sont visibles, avec notamment la construction de 300 établissements de premier contact. A fin 2017, 68 % de la population parcourt moins de 5 km pour accéder à un centre de santé, contre 44 % en 2012. On note également que sur la période de 2015 à 2017, 10 000 agents de santé ont été recrutés, à savoir des médecins, infirmiers, sages-femmes, etc. Conséquence : le ratio personnel de santé/population s’est amélioré. On est passé de 1 infirmier pour 3 069 habitants en 2011 à 1 infirmier pour 1 932 en 2016. Tout récemment, le premier Centre de Radiothérapie et d’Oncologie de Côte d’Ivoire pour le traitement du cancer et le 5ème Centre Hospitalier Universitaire (CHU) d’Angré ont été livrés. Toutes ces actions, qui ont eu un réel impact sur la vie quotidienne des populations, sont guidées par la vision du Président Alassane Ouattara, de rapprocher les centres de santé des populations et de relever le niveau des plateaux techniques.

La rubrique ‘’Résultats et Impacts’’ s’intéresse au Pont de Bettié et au Barrage de Soubré. Qu’est-ce qu’on en retient ?
A Bettié, l’une des principales zones de production de café-cacao, les populations et opérateurs économiques utilisaient un bac désuet comme principal moyen de traversée du fleuve ‘’Comoé’’. Cela était devenu un cauchemar pour les populations, pour le commerce, bref pour toute la vie socioéconomique. Au point où la simple idée d’avoir un jour un pont à cet endroit était un rêve porté par plusieurs générations. Avec la mise en service de l’ouvrage depuis décembre 2017, les difficultés de mobilité relèvent du passé. Et les populations sont reconnaissantes au gouvernement pour cette infrastructure qui vient booster le commerce dans la région. Quant au Barrage de Soubré, nous parlons de son impact direct sur les habitants des villages de Petit Gueyo, Petit Mayo et Kpéhiri dans la région de la Nawa, où 15 000 habitants sont sortis de décennies d’obscurité. L’électricité vient littéralement changer leur vie et contribuer à leur procurer des revenus supplémentaires, car certaines personnes ont des activités qui nécessitent de l’électricité. Ces projets de développement sont des illustrations de la redistribution des fruits de la croissance économique. On voit donc qu’à Soubré et à Bettié, les populations profitent bien des fruits de la croissance dont tout le pays jouit.

"Impact Développement’’ est également allé sur le terrain à Sassandra pour parler du nouveau marché central en construction. Pourquoi cet intérêt pour ce marché?
Sassandra était un wharf pendant la période coloniale et un port de pêche très dynamique. Au fil du temps, du fait de diverses réalités socioéconomiques de la région, le commerce a perdu de sa superbe. Le marché central en construction servira donc à relancer les activités commerciales. C’est une infrastructure qui contribuera à améliorer les conditions d’existence des populations, notamment celles des femmes. Bâti sur 2,5 ha, pour accueillir 900 commerçants, il comprend des bâtiments destinés au fumage et à la vente de produits de la pêche et de produits vivriers.

Que retenir de votre éditorial sur l’Eurobond 2018, l’opération de mobilisation des ressources, au cours de laquelle le pays a capté 1 115 milliards de FCFA ?
Pour ceux qui sont familiers des places financières internationales, ou qui suivent l’actualité sur le développement international, l’Eurobond 2018 a été un succès historique. La performance du gouvernement ivoirien a été saluée par les analystes et la finance internationale. Parti pour mobiliser 850 millions d’euros, soit 557,5 milliards de FCFA, le gouvernement a réussi à mobiliser 1 milliard 700 millions d’euros, soit 1 115 milliards de FCFA sur les places de Londres, Paris, New-York, Boston et Francfort. C’est-à-dire deux fois plus qu’envisagé. Comment et pourquoi un tel résultat? Tout simplement parce que la Côte d’Ivoire a reconquis son capital confiance auprès des investisseurs. Et, derrière ce succès de mobilisation des ressources et de tous les progrès de développement du pays depuis 2012, il y a la vision et le leadership du Président Alassane Ouattara. Le succès de l’Eurobond s’explique aussi par les performances économiques et les perspectives de développement du pays.

http://www.gouv.ci/impact-developpement/accueil/index/3