TRANSPORT : UN OUF DE SOULAGEMENT POUR LES ABIDJANAIS !

La vitalité du secteur des transports est l’un des indicateurs de performance de l’économie dans un pays. En Côte d’Ivoire, il représente environ 7 % du Produit intérieur brut (PIB) et joue un rôle moteur dans la mobilité des personnes et des biens. Le gouvernement ivoirien l’a si bien compris qu’il l’a intégré à l’axe stratégique 2 du Plan National de Développement (PND) consacré à « l’accélération du développement du capital humain et du bien-être social ». Le plan de restructuration visant à assainir et à moderniser le secteur s’inscrit dans ce cadre. Et déjà, les Abidjanais en ressentent l’impact.

La mobilité urbaine à Abidjan s’améliore avec l’arrivée de nouveaux acteurs dans le secteur des transports. Ce secteur se restructure, se modernise et voit son parc se renforcer.

Aujourd’hui, l’Abidjanais a plusieurs options en matière de locomotion pour se rendre à son lieu de travail, faire ses courses ou pour ses loisirs. En plus des moyens de transport jusque-là opérationnels, notamment le “woro-woro” (transport communal), le “gbaka” (mini-car), le bus, le taxi, ou encore les pinasses, il faut désormais compter avec le Wibus, les nouvelles compagnies de taxis modernes, dotées d’application mobile (Africab, Taxijet, Izicab, Drive et Ivoire Taxi) et les bateaux-bus privés de la Compagnie ivoirienne de transports (CITRANS) et de la Société des transports lagunaires (STL), concessionnaires de transport lagunaire. Et, dans un futur proche, la ligne 1 du Métro d’Abidjan.

C’est à Yopougon, la commune la plus peuplée d’Abidjan, qu’on apprécie mieux l’impact de ces nouvelles offres de transport, avec les dessertes régulières des compagnies de bateaux-bus. Evitant les embouteillages incessants de la principale voie d’entrée et de sortie de cette commune, de nombreux usagers stationnent désormais leurs véhicules à Abobodoumé, aux alentours des quais des bateaux-bus. De là, ils font la traversée de la lagune par bateau jusqu’au Plateau ou à Treichville. A la descente, ils refont le même trajet puis récupèrent leurs véhicules pour regagner leurs domiciles. Jean-Marie Ahoba, fait partie de ces usagers. Il travaille au Plateau et ne se rend plus à son lieu de travail avec son véhicule, sauf s’il a des courses à faire dans d’autres communes.

« Je gagne en temps et j’économise de l’argent sur le carburant en utilisant le bateau-bus», témoigne-t-il.
A Abobodoumé, une nouvelle activité est d’ailleurs née du développement du transport lagunaire. Elle consiste pour les jeunes de ce village à créer et gérer des parkings sécurisés et payants.

Au niveau du transport terrestre, les usagers saluent l’arrivée des Wibus et des taxis modernes. En témoignent, les propos de l’élève Alain Kouamé Roger, en classe de 5ème au Lycée moderne de Cocody : « Depuis que nous avons une ligne de Wibus dans notre quartier, je n’ai plus de stress le matin. Les Wibus sont ponctuels, et je suis sûr de ne pas arriver en retard aux cours. Avant, il était très difficile, à partir d’ici, d’avoir un ‘’wôrô-wôrô’’, après 6h30 ».

Robert Dehazi, lui est usager des taxis. Il avoue : « Avant, j’hésitais à les prendre. Mais, au détour d’une course, j’en ai emprunté un et ma satisfaction a été totale. Désormais, je suis un client assidu ».

Ces témoignages positifs montrent qu’à Abidjan, la pénibilité des usagers du transport se réduit, au fil des ans. Aussi bien par voie terrestre que lagunaire, les moyens de locomotion se diversifient, se renforcent et se modernisent. Et ce, au grand bonheur des élèves, étudiants, travailleurs, commerçants et autres citoyens. Dans les différentes gares, on assiste de moins en moins aux spectacles de bousculades pour s’offrir une place dans les bus, bateaux-bus et ‘’wôrô-wôrô’’. Les Abidjanais commencent à ressentir l’impact de la restructuration du secteur des transportsdécidée par le gouvernement ivoirien.

http://www.gouv.ci/impact-developpement/