SANTE : LE PREMIER MINISTRE IVOIRIEN RELEVE L’URGENCE DE PRODUIRE LOCALEMENT DES MEDICAMENTS POUR REDUIRE LES COUTS DES TRAITEMENTS

Abidjan, le 27 décembre 2017- A la pose de la première pierre du laboratoire pharmaceutique du groupe marocain Pharma 5, le mercredi 27 décembre 2017 à Anyama, le Premier ministre ivoirien, Amadou Gon Coulibaly, a relevé l’urgence de produire localement des médicaments pour couvrir les besoins nationaux et réduire le coût des traitements.

« Il est urgent que nous renforcions la politique de production locale de médicaments par la définition d’une nouvelle politique nationale d’industrialisation pharmaceutique, attractive, à l’instar de tous les pays du monde », a souligné le Chef du gouvernement. Et d’ajouter qu’une telle approche est de nature à diminuer les coûts de traitement des malades, en rendant les médicaments plus accessibles.

Selon lui, le développement du secteur industriel pharmaceutique national, en collaboration avec le secteur privé, demeure une des voies privilégiées pour le gouvernement pour atteindre cet objectif.

Pour sa part, la ministre ivoirienne de la Santé et de l’Hygiène publique, Dr Raymonde Goudou-Coffie, s’est félicitée de l’ouverture dès le premier trimestre 2019 de cette unité pharmaceutique dont les produits couvriront tout le tableau thérapeutique des programmes de santé en Côte d’Ivoire. En effet, l’usine produira des médicaments sous formes sèches (poudres, comprimés) dans cinq principales aires thérapeutiques ; à savoir, la virologie, l’infectiologie, la gynécologie, la parasitologie et l’antalgie.

Première unité de production du groupe Pharma 5 implantée hors du Maroc, l’usine d’Anyama, d’un coût de 60 milliards FCFA pour une capacité de production annuelle de 100 millions de comprimés, sera, selon ses responsables, à la pointe de la technologie et aux standards de qualité internationaux les plus stricts.