12ème COMMUNIQUE DU GTI

La 12ème réunion ministérielle du Groupe de travail international (GTI) s’est tenue à Abidjan le 12 janvier 2007, sous la coprésidence de S.EM. Rodolphe Adada, Ministre d’Etat, Ministre des Affaires étrangères et de la francophonie du Congo, et de M. Pierre Schori, Représentant Spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour la Côte d’Ivoire.

1. La 12ème réunion ministérielle du Groupe de travail international (GTI) s’est tenue à Abidjan le 12 janvier 2007, sous la coprésidence de S.EM. Rodolphe Adada, Ministre d’Etat, Ministre des Affaires étrangères et de la francophonie du Congo, et de M. Pierre Schori, Représentant Spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour la Côte d’Ivoire.


Etaient présents les Ministres de France, du Ghana, du Niger, de la République Sud-africaine et de l’Allemagne au titre de la présidence de l’Union Européenne ainsi que le Représentant Spécial du président en exercice de l’Union Africaine, le Commissaire Européen Chargé du Développement et de l’aide humanitaire, le président de la Commission de la CEDEAO, le Haut Représentant pour les élections en Côte d’Ivoire et les Représentant du Bénin, des Etats-Unis d’Amérique, de la Guinée, du Nigeria, du Royaume-Uni, de la Commission de l’Union Africaine, de l’Organisation internationale de la francophonie et la Banque Mondiale.


2. Le Groupe a entendu une intervention du Premier ministre sur l’état de mise en œuvre de la Résolution 1721 du Conseil de Sécurité, à commencer par les échéances concrètes fixées par le GTI du 1er décembre 2006. Le Groupe a également entendu le Ministre d’Etat Secrétaire général des Forces Nouvelles qui s’est dit disposé à accepter l’offre de dialogue direct émanant du Chef de l’Etat, à condition que ce dialogue soit un mécanisme pour accélérer l’application de la Résolution1721. Le Groupe a en outre entendu les comptes-rendus du Haut représentant pour les élections et des Commandants de l’ONUCI et de la Force Licorne.


3. A trois semaines de l’échéance du 1er février à laquelle, en vertu du paragraphe 21 de la Résolution, la CEDEAO et l’Union Africaine doivent procéder à un réexamen de la situation, le Groupe constate une passe totale due principalement au refus de certaines parties ivoiriennes d’accepter d’appliquer la Résolution 1721, en dépit des efforts déployés notamment par le Groupe de médiation.


4. Compte tenu de la proposition de dialogue direct faite par le Chef de l’Etat, le Groupe réaffirme son attachement à une concertation permanente entre les parties ivoiriennes en vue de la mise en œuvre intégrale la Résolution 1721. Le dialogue direct doit viser à l’application de solutions concrètes et précise, notamment en ce qui concerne l’identification, le processus de désarmement, la restructuration des forces armées et la tenue d’élections crédibles sur l’ensemble du territoire national.


5. le Groupe exprime sa vive inquiétude à voir l’impasse actuelle prolonger les souffrances des populations, aggraver les tensions politiques et sociales, et déstabiliser la sous région ouest africaine. A cet égard, le groupe suggère au Conseil de sécurité les mesures suivantes :


i) exhorter les présidents en exercice de la CEDEAO et de l’Union africaine à réunir dès que possible, les parties ivoiriennes afin de débloquer la situation et de relancer la mise en œuvre de la résolution 1721.


ii) envoyer une mission ad hoc du Conseil de sécurité en Côte d’Ivoire en vue d’appuyer l’action des dirigeants africains en vue d’obtenir le ferme engagement des parties ivoiriennes d’appliquer la Résolution 1721 dans son intégralité.


6. Le groupe tiendra sa prochaine réunion le 23 février 2007 en Côte d’Ivoire.