CONCEPT MA SANTE, MA VIE : LA MINISTRE GOUDOU COFFIE INVITE LA PRESSE A SOUTENIR LA CAMPAGNE DE SENSIBILISATION DE LA POPULATION

Dans sa volonté affichée de faire connaître et de partager sa vision de la santé bâtie autour du concept « Ma santé, ma vie », la Ministre de la Santé et de l’Hygiène Publique, Raymonde Goudou Coffie, a échangé avec la presse nationale et internationale au cours d’un déjeuner-débat, le 04 mai au Plateau. Il était question d’obtenir l’accompagnement des journalistes dans la campagne de sensibilisation et de mobilisation de la population pour une meilleure prévention en matière de santé.

« Aidez-nous à développer Ma Santé, Ma Vie. Alertez la population. Aidez-nous à faire passer la bonne information auprès de la population. C’est important que vous nous accompagniez. Votre contribution est très importante », a plaidé avec insistance la Ministre Goudou Coffie auprès de ces femmes et hommes des médias venus en grand nombre.

Pour ce faire, elle a souhaité « le renforcement de la coopération et de la collaboration avec la presse pour un système de santé résilient, avec une plus grande contribution, implication et appropriation des acteurs de la presse pour la mise en œuvre de la vulgarisation du concept « Ma Santé, Ma Vie ».
Pour la circonstance, la Ministre était en compagnie, des Représentants-Résidents de l’OMS, de l’ONUSIDA, de la Directrice Générale du Centre d’Information et de Communication Gouvernementale (CICG), Anne Marie Konan-Payne, qui apporte son appui technique à la mise en œuvre dudit concept.

Cette rencontre a été également le lieu pour évoquer les questions d’actualité, notamment la découverte d’un cas de la dengue à Cocody près du 12è arrondissement, la démolition du marché de vente de médicaments illicites à Adjamé-Roxy, le 03 mai, puis de passer en revue les grandes réalisations de son département et les perspectives.

Parlant du cas de la dengue qui est une forme de paludisme, la Ministre a rassuré que la personne infectée est hors de danger. Dans le même élan, elle a sensibilisé la population à assainir son cadre de vie pour éviter cette maladie, et annoncé, pour les jours à venir, « une vaste campagne de démoustication ». Quant au marché Roxy démoli, elle a révélé que ce sont « 40 tonnes de médicaments prohibés qui y ont été saisies » avant d’ajouter que « ce site ne sera pas recolonisé car il sera occupé ».

Au chapitre des grandes réalisations de son département, elle est revenue sur les réformes engagées en faveur des infrastructures et équipements de qualité, des ressources humaines bien formées, l’accroissement des offres de soins, l’accueil, l’éthique et les comportements dans les hôpitaux. « De 2012 à 2016, 6 centres d’hémodialyse ont été construits. 3 centres de radiothérapie en construction. 21 unités mobiles commandées dont 9 livrées. Augmentation des salaires (400 points pour les cadres et 150 pour les autres), recrutement exceptionnel des agents de santé passant de 19.993 en 2012 à 23.999 en 2015. Les urgences médicales des CHU revues et améliorées. Le budget de la lutte contre le SIDA dont le taux de prévalence a chuté drastiquement passé de 4,2 milliards de FCFA à 21 milliards de FCFA en 2017 ».

Concernant les perspectives DR Goudou-Coffie a annoncé le lancement bientôt à Dabou des « Consultations médicales gratuites (CMG), la construction de trois usines de fabrication de médicaments génériques ».
Ce déjeuner-débat a été suivi d’une visite guidée dans les CHU de Treichville et de Cocody, et à l’hôpital général de Marcory. Conduite par la Ministre, cette visite a permis aux journalistes de prendre connaissance des infrastructures, dont l’imagerie médicale, appareil de pointe, logée au CHU de Treichville, de même que les urgences chirurgicales et les blocs opératoires en construction.

Le centre gynéco obstétrique de Marcory en pleine construction est avancé. A Cocody, le centre national de radiothérapie et de chimiothérapie, centre de niveau 4 en matière d’appareils de pointe, est à 57% d’exécution et devrait être livré avant fin 2017, selon le maître d’ouvrage. Non loin de là, se dresse l’Institut national de médecine nucléaire qui fonctionne à minima. Doté d’une gamma caméra qui fait de lui un centre de niveau 5 (excellent), l’institut nucléaire sera le premier à exister en Afrique de l’Ouest.