61EME SESSION DE LA COMMISSION DE LA CONDITION DE LA FEMME A NEW-YORK: LA DELEGATION IVOIRIENNE CONDUITE PAR LA MINISTRE MARIATOU KONE

La 61ème session de la Commission de la Condition de la Femme (CSW) s’est ouverte le 13 mars au siège de l’ONU à New York sous le thème : « Autonomisation économique des femmes dans un monde du travail en pleine évolution ». Cette cérémonie d’ouverture a enregistré la présence de plusieurs personnalités dont M. Antonio GOUTERES, Secrétaire Général de l’ONU, Mme PHUMZILE Mlambo-Ngcuka, Directrice exécutive d’ONU Femmes et Sous-Secrétaire générale des Nations-Unies. La délégation ivoirienne a été conduite par la Ministre de la Femme, de la Protection de l’Enfant et de la Solidarité, Mme Mariatou KONE.

Elle a saisi cette opportunité pour parler des avancées au niveau politique mais également des défis au niveau des investissements et des comportements.
Elle a relevé les actions de grande envergure réalisées par la Côte d’Ivoire depuis l’accession à la magistrature suprême du Président de la république, notamment l’inscription de la parité dans la nouvelle constitution, la création d’un fonds d’appui aux femmes, l’école obligatoire pour tous, l’existence d’un fonds au Ministère de la femme, de la protection de l’enfant et de la solidarité et bien d’autres projets lancés par l’Etat de Côte d’Ivoire pour apporter des réponses concrètes aux problèmes des femmes.

Les allocutions des officiels ont meublé la première partie de cette cérémonie qui a réuni des délégations du monde entier, notamment les ministres, les partenaires au développement, les organisations de la société civile, les experts, les organisations féminines et des organisations de jeunesse.

Tous les intervenants ont insisté sur la nécessité de lutter contre la discrimination faite aux femmes, la révision de leur statut, leur participation aux prises de décisions, la facilitation de leur accès aux crédits et au monde du travail, en clair leur autonomisation économique.

Le Secrétaire général des Nations Unies, Antonio Gouteres a salué la tenue de cette session et a réaffirmé son engagement ainsi que celui de l’institution qu’il dirige à œuvrer pour l’autonomisation économique des femmes et l’élimination des discriminations entre hommes et femmes.

Intervenant à sa suite, la Directrice exécutive d’ONU FEMMES, Mme PHUMZILE Mamba-Nkunka, a insisté sur plusieurs points, notamment l’égalité Homme/Femme, le harcèlement des femmes en milieu professionnel, la contribution du secteur privé à l’amélioration de la condition de la femme, la prise en compte des voix des femmes et de leur présence dans les instances de prise de décisions, l’inclusion numérique et financière.


La cérémonie a été suivie de panels et travaux de groupe qui ont permis aux différents experts et ministres d’échanger, de faire un partage d’expériences et de réfléchir sur les questions essentielles relatives au thème.

De manière spécifique, ces sessions portent sur la compréhension de la condition féminine et les attentes vis-à-vis des Etats, la présentation d’un document de consultation sur les principales questions relatives au thème, l’analyse des questions clés afin de ressortir les défis majeurs, les difficultés rencontrées et les résultats obtenus dans la mise en œuvre des objectifs du millénaire pour le développement en faveur des femmes et des filles.



La commission de la condition féminine (CSW) est une commission fonctionnelle du Conseil économique et social (résolution 11). Il s’agit du principal organe intergouvernemental à l’échelle mondiale dédié exclusivement à la promotion de l’égalité des sexes et à l’autonomisation des femmes. Chaque session annuelle de la CSW se consacre à un thème spécifique pertinent au regard des questions structurelles et émergentes relatives au genre et à la condition féminine dans le monde.

Conformément à son programme de travail multi annuel (2017-2020), la soixante et unième session de la commission de la condition féminine, a pour thème prioritaire « l’autonomisation économique des femmes dans un monde du travail en pleine évolution ».

La commission examinera ces questions dans le cadre de la Déclaration universelle des droits de l’homme, du pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels, de la convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes, de la déclaration de Beijing et de sa plateforme d’actions, des conventions pertinentes de l’organisation mondiale du travail, notamment la Convention 189 sur le travail décent pour les travailleuses et travailleurs domestiques et la Convention 156 sur l’égalité des chances et de traitement pour les travailleurs des deux sexes et du programme de développement durable à l’horizon 2030.



Service Communication du Ministère