ENA : LE SECRETAIRE GENERAL PRESENTE LES INNOVATIONS ET ANNONCE JUSQU’AU 19 MARS, L’OUVERTURE DES INSCRIPTIONS EN LIGNE

Le Secrétaire général de l’Ecole Nationale d’Administration (ENA), Ackah-Miézan a animé une conférence de presse le 16 février, au siège de l’école, pour annoncer l’ouverture des concours professionnels et directs d’entrée 2018. A l’occasion, il a présenté les innovations dudit concours, conformément au décret 11-55 du 28 décembre 2016, portant dispositions pratiques d’organisation pour ledit concours, et annoncé que les inscriptions sont ouvertes pour les concours directs et professionnels à compter de ce jour, jusqu’au 19 mars 2017. Ainsi l’innovation majeure porte sur une étape de présélection des candidats à la suite de l’inscription en ligne. Étape à l’issue de laquelle, ceux qui auront été retenus suivront des cours de préparations obligatoires, avant le concours proprement dit. Les frais de préparation des concours sont estimés à 30.000fcfa pour les candidats des concours directs et à 50.000fcfa pour ceux des concours professionnels.

Selon le Secrétaire général de l’ENA, « Cette innovation a pour but de juguler le grand flux de candidats ». Ces cours, a-t-il souligné ont pour but « de renforcer les capacités rédactionnelles des candidats et de leur inculquer des pré-requis et une culture générale de l’administration » indispensables pour ledit concours.

Autre innovation, seuls les candidats présélectionnés seront autorisés à déposer leurs dossiers physiques à l’ENA et à faire la visite médicale. Ainsi, a fait remarquer M. Ackah-Miézan, Il n’y a pas de dépôt de dossiers au début de la procédure, l’étape du dépôt des dossiers à la poste est donc supprimée. Par ailleurs, les frais d’inscriptions baissent passant de 35.000fcfa à 26500fcfa pour les candidats aux concours directs. Pour les concours professionnels, les frais restent à 45.000fcfa.

Toujours en termes d’innovations, a-t-il fait comprendre, pour les concours directs, l’âge limite pour le cycle supérieur est passé de 38 à 41 ans. Pour le cycle moyen supérieur de 35 à 38 ans, et le cycle moyen de 30 à 33 ans. Ainsi, a-t-il précisé, on note un relèvement de 3 ans pour l’ensemble des candidats, l’âge minimum étant fixé à 18 ans. Et de 5 ans pour le concours professionnel, soit de 45 à 50 ans pour le cycle supérieur, et de 40 à 45 ans pour le cycle moyen supérieur.

Pour le conférencier, ces innovations sont des efforts consentis par le Gouvernement pour alléger les charges des candidats en ce qui concerne les coûts et les frais liés au concours. Bien plus selon lui, il est question pour l’Ena « d’organiser des concours crédibles, justes, équitables et sans contestations avec l’appui des différents partenaires ».
M. Ackah-Miézan a annoncé que le nombre de places sera déterminé en fonction des postes budgétaires disponibles.

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