GOUVERNEMENT: ALLY COULIBALY NOMME MINISTRE DE L’INTEGRATION AFRICAINE

Le Président de la République, SEM Alassane Ouattara vient de procéder au remplacement de M. Adama Bictogo à la tête du ministère de l’Intégration Africaine. C’est l’ambassadeur de Côte d’Ivoire en France, SEM Ally Coulibaly qui a été nommé ce lundi 4 mars pour succéder à l’ancien titulaire du portefeuille qui avait été démis le 22 mai dernier à la suite de sa citation dans une affaire judicaire. Après la lecture du communiqué par le Secrétaire général du Gouvernement, M. Sansan Kambilé, le nouveau ministre a exprimé sa gratitude au Chef de l’Etat pour la « confiance placée en lui ». Il a relevé qu’il exécutera sa mission conformément à la feuille de route tracée par le Chef de l’Etat en matière politique extérieure.

Ci-dessous ses premiers propos dans lesquels il réagit d’abord à sa nomination puis sur les crises malienne et bissau-guinéenne :

« Le président de la République m’a fait honneur de me nommer dans son gouvernement comme son ministre de l’Intégration africaine. C’est une marque de confiance dont je me réjouis pleinement. Ce qui m’a toujours guidé dans ma vie c’est d’être utile. J‘essayerai d’être utile. De relancer le défi que le président de la République vient de me lancer, d’être à la hauteur de la tâche parce que c’est une mission difficile surtout compte tenu du contexte. Je ferai du mieux que je peux pour traduire en acte la feuille de route du président de la République en matière de politique extérieure dont l’Afrique constitue un volet extrêmement important. »



Réaction sur la crise malienne et Bissau Guinéenne:

« Ecouter comme je le disais je ne suis pas « le deus es machina ». Il y a une feuille de route. Il y a une politique à mettre en œuvre. Elle est définie par le chef de l’Etat. La diplomatie est une fonction régalienne du président de la République. Donc, c’est le président qui donne le «la». Nous appliquerons ce que le président décidera. Bien évidemment, ce qui monopolise la situation, ce sont les deux crises : la crise malienne et de la Guinée Bissau. Il va falloir que je m’investisse. J’essaye de comprendre la situation. Je pense qu’avec le ministre des affaires étrangères, M. Daniel Kablan Duncan, je ferai très bientôt mon apprentissage. »