SOMMET EXTRAORDINAIRE DE LA CEDEAO : L’ORGANISATION CONDAMNE LE COUP D’ETAT ET EXIGE LE RETABLISSEMENT DE L’ORDRE CONSTITUTIONNEL

Le Sommet extraordinaire de la CEDEAO portant sur la crise malienne a pris fin dans la soirée du mardi 27 mars par un communiqué final qui tout en condamnant le coup d’Etat de la junte militaire, exige le rétablissement de l’ordre constitutionnel. Il a été également décidé par l’organisation sous-régionale de l’envoi d’une délégation de haut niveau composée de cinq Chefs d’Etat, qui va enjoindre aux putschistes de rétablir l’ordre constitutionnel.

« Le Mali doit retrouver le fonctionnement normal de ses institutions », a insisté le Chef de l’Etat, SEM Alassane Ouattara dans son discours de clôture. Pour le Président Alassane Ouattara « cette position n’est pas négociable. » En signe de solidarité avec le Mali le Chef de l’Exécutif ivoirien, président en exercice de la CEDEAO a déclaré que « l’Afrique de l’Ouest ne peut pas abandonner le Mali et les maliens. »


En outre le Chef de l’Etat a indiqué que la négociation et la concertation seront les premiers instruments de recherche de solution à cette crise. Dans la même veine, la CEDEAO a mandaté le Président Blaise Compaoré en qualité de médiateur pour trouver une issue pacifique à cette crise même si l’organisation sous-régionale n’exclut pas le recours à la force.


La délégation de haut niveau composée des Présidents Alassane Ouattara, Président en exercice de la CEDEAO, Blaise Compaoré, Boni Yayi, Helen Johnson Sirleaf et Goodluck Jonathan sont attendus à Bamako le jeudi prochain pour y porter le message de l’instance sous-régionale d’intégration aux nouvelles autorités de fait.