COOPERATION MILITAIRE : LE MINISTRE FRANÇAIS DE LA DEFENSE PRECISE LES RAISONS DE SA VISITE EN COTE D’IVOIRE

Le ministre français de la Défense et des Anciens combattants, Gérard Longuet a été reçu en audience, le lundi 27 juin 2011, au Palais présidentiel au Plateau par SEM. Alassane Ouattara. A sa sortie d’audience le premier responsable de la défense français s’est prêté aux questions des journalistes. Ci-dessous l’intégralité de sa déclaration :

L’objet de sa visite



« C’est un message d’amitié du Président de la République française Nicolas Sarkozy adressé au Président Alassane Dramane Ouattara au nom de la France et avec l’idée que la coopération qui avait pour objet de respecter le vote des Ivoiriens Côte d’Ivoire puisse se prolonger durablement. Ensuite, je suis ministre français de la Défense, j’ai vu mes compatriotes et je les ai remerciés pour leur intervention et pour s’être mis à la disposition des Nations-Unies et à disposition du Gouvernement. C’est une visite à la fois d’amitié et de gratitude pour les soldats. />


Les accords de défense



Les accords de défense ont été abordés naturellement. On a constaté ensemble qu’ils avaient juste un peu plus de cinquante ans. Les accords de défense qui existent aujourd’hui datent de mai 1961 et qu’ils ont besoin d’être revus. J’ai transmis au Président Ouattara, au ministre de la Défense Guillaume Soro, au ministre délégué Koffi Koffi un projet pour commencer à y réfléchir. Nous avons rénové les accords dans huit autres pays africains. Nous avons fait une proposition au Gouvernement ivoirien de rénover ces accords de défense entre la Côte d’Ivoire et la France aujourd’hui un demi-siècle après leur signature.



La participation de la France à la restructuration de la nouvelle armée



A la demande du ministre de la Défense, lorsque le Chef d’Etat-major sera nommé, nous n’interviendrons que sur le plan de la formation, la coopération en cas de besoin et dès maintenant comme nous l’avons fait par le passé, nous sommes prêts à accueillir des officiers comme des sous-officiers dans nos écoles comme Saint-Cyr, comme dans les écoles d’application, et comme l’état-major. C’est vraiment la coopération traditionnelle qui reprend ses droits. On essayera de discuter ensemble de ce que peut être une armée nouvelle compte tenu des menaces nouvelles qui ne sont plus de même
nature.et nous avons besoin d’écouter les Ivoiriens sur ces questions-là, sur ce qui se passe chez eux, autour d’eux, dans le golfe de Guinée. Nous-mêmes, nous avons à donner aux Ivoiriens la mesure de notre propre expérience dans d’autres théâtres d’opération.



La situation de l’Ouest



Le Président Ouattara a dit, en effet, qu’il avait un souci de frontière à l’Ouest. Cela relève des Nations-Unies ? Ça tombe bien, d’ici je dois voir M. Choi, mais je crois, que M. Ouattara lui en a déjà parlé.